Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

jeudi 8 mai 2014

Le 15 mai, le SNALC n'appelle pas à la grève

Le SNALC-FGAF, réuni en Commission Administrativea décidé de ne pas s'associer à la journée d'action du 15 mai à laquelle d'autres organisations appellent les fonctionnaires.

Si le SNALC-FGAF s'est toujours battu et continue de se battre pour obtenir la fin du gel du point d'indice et une véritable revalorisation des rémunérations dans l’Éducation nationale et dans l'Enseignement supérieur, il considère que ces journées d'appel « fourre-tout » font régulièrement la preuve de leur inefficacité, et se révèlent contre-productives. Nous privilégierons toujours des appels sur des motifs précis, comme le refus du travail gratuit le 11 juin ou la dénonciation de l'avancement de la rentrée le 29 août. De nombreux collègues trouvent par ailleurs inenvisageable de perdre encore un jeudi de cours au mois de mai.

Pour le SNALC-FGAF, les mouvements de grève ponctuels périodiques constituent davantage des opérations de communication qu'une véritable défense des intérêts des personnels. Nous refusons donc d'utiliser le droit de grève à la manière d'un outil publicitaire. Nous laissons bien entendu nos adhérents et nos académies libres de se déterminer en fonction d'enjeux locaux. Nous invitons les collègues à envoyer au ministère une lettre ou un e-mail de protestation dont le modèle peut être téléchargé ou imprimé sur notre site national : http://www.snalc.fr/national/article/706/

mardi 29 avril 2014

Différends avec les parents: protégeons les personnels!

Le SNALC-FGAF a pris connaissance des premiers résultats de l'enquête menée par Georges Fotinos sur le climat scolaire. Cette enquête nous apprend qu'un directeur d'école sur deux a été victime, l'an dernier, d'au moins une agression, physique ou verbale, par un parent d'élève. Cette dégradation, notre organisation la constate aussi bien en primaire qu'en collège et en lycée.

Le SNALC-FGAF dénonce depuis longtemps la place toujours croissante prise par les parents d'élèves dans le système scolaire et tout particulièrement par une certaine forme de leur représentation, phénomène qui contribue à accroître les tensions et à placer les parents dans un rôle de clients et de consommateurs vis-à-vis de l'École.

Le SNALC-FGAF, qui a toujours été favorable au dialogue entre les parents et les personnels afin de favoriser la réussite des élèves, s'est en revanche toujours élevé contre les dérives idéologiques qui sapent l'autorité des personnels : dernier mot aux parents en matière d'orientation, représentation  massive des parents dans toutes les instances des établissements, financements accordés à des fédérations qui se comportent souvent davantage comme des lobbies que comme des partenaires.

Le SNALC-FGAF rappelle que l'École de la République, pour fonctionner, a besoin du soutien des parents d'élèves et non de leurs attaques perpétuelles et de leurs remises en cause répétées. À l'heure où les constats que nous faisions depuis longtemps commencent enfin à être partagés, nous demandons l'ouverture d'un groupe de travail sur le rôle et la place des parents d'élèves et de leurs représentants dans le système éducatif, afin de prendre des mesures pour restaurer l'autorité des personnels.

Recrutement des professeurs: la catastrophe continue


Le SNALC-FGAF avait déjà exprimé sa grande inquiétude vis-à-vis du fait que tous les postes n'avaient pas été pourvus au concours exceptionnel 2014 du CAPES d'Arts plastiques. Nous anticipions que cela concernerait bien plus d'une discipline.

Le SNALC-FGAF vient d'apprendre que moins de 50% des postes ont été pourvus au CAPES de Mathématiques. Nous renouvelons notre appel à une réaction rapide et de grande envergure de la part du gouvernement pour revaloriser significativement le métier de professeur, tant en termes de rémunération qu'en termes de conditions de travail. Nous ne pouvons rester à regarder notre École publique tomber en ruine sans réagir.

Recrutement:qui veut encore être professeur?

Le SNALC-FGAF se désole des premiers résultats du CAPES exceptionnel session 2014. En effet, alors que 260 postes étaient ouverts pour la discipline « Arts Plastiques », seuls 156 candidats ont été admis. 40% des postes n'ont donc pas étépourvus !

Le SNALC-FGAF annonce déjà que ce qui vient de se passer pour les Arts Plastiques va se reproduire pour bien d'autres disciplines : il y a en effet moins d'admissibles réels que de postes ouverts en Lettres Classiques, Lettres Modernes, Histoire-Géographie et Mathématiques. Il y en a à peine plus en Anglais, Allemand, Italien, SVT, SES, Musique et Documentation.

Le SNALC-FGAF, qui a toujours défendu les concours de recrutement de la fonction publique comme voies d'accès au métier de professeur, tire donc la sonnette d'alarme : il faut absolument agir de manière rapide afin de remédier à la terrible crise de recrutement que nous traversons depuis plusieurs années, et qui, clairement, n'est clairement pas en train de se résorber, tout en maintenant, comme les jurys essaient de le faire, le haut niveau de recrutement et la sélectivité des concours.

Pour le SNALC-FGAF, cela doit passer à la fois par une revalorisation financière importante et par une remise en ordre des différents étages de notre système éducatif. Il faut desserrer le carcan idéologique qui emprisonne depuis trop longtemps l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale, soutenir sans faillir les collègues sur le terrain, restaurer leur autorité et installer enfin un climat de confiance là où, bien trop souvent, règne la défiance. Le SNALC-FGAF invite donc notre nouveau ministre à se saisir de ce dossier de toute urgence afin de stopper, au plus vite, l'hémorragie.

dimanche 27 avril 2014

Réforme des rythmes scolaire...

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF ont pris connaissance du projet de décret visant à « assouplir » la réforme des rythmes scolaires. Si nous partageons la volonté affichée par Benoît Hamon de faire en sorte que tous les élèves progressent dans les apprentissages fondamentaux, nous ne voyons toujours pas en quoi la réforme des rythmes scolaires y contribuerait.

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF ne se satisfont donc pas du dispositif proposé, qui ne règle aucun des problèmes majeurs posés par la réforme, problèmes que nos organisations avaient depuis longtemps anticipés. En effet, le financement n'est toujours pas assuré, les inégalités entre communes riches et communes pauvres, entre communes urbaines et communes rurales toujours pas résorbées.

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF dénoncent surtout le fait que les professeurs des écoles se voient de plus en plus dépossédés de l'organisation des apprentissages scolaires, qui sont primordiaux, pour des raisons essentiellement économiques et idéologiques. La réduction possible des vacances d'été (qui peut même être imposée à certaines écoles contre l'avis du conseil d'école) est également pour nous un point inacceptable.

En conséquence, et à partir du moment où l'horaire d'enseignement hebdomadaire demeure de 24h, le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF continuent de demander l'abrogation du décret et revendiquent que ce soient les conseils d'école qui décident de l'organisation du temps scolaire, y compris en maintenant s'ils le souhaitent la semaine de 4 jours.


mardi 4 février 2014

Site internet du Snalc de Corse

Vous pouvez suivre l'actualité du Snalc de Corse sur le nouveau site du Snalc national. Très prochainement le site remplacera ce blog, juste le temps pour nous de l'étoffer. Merci de votre compréhension.

http://www.snalc.fr/corse

jeudi 30 janvier 2014

Contractuels enseignants avancées positives, mais insuffisantes




Le SNALC-FGAF a participé au groupe de travail consacré aux contractuels enseignants de l’Education nationale, dans le cadre de la rénovation de leurs missions. Les principales mesures annoncées portent sur la gestion, le recrutement, la rémunération, l’évaluation professionnelle et le reclassement pour les contractuels titularisés.
Le SNALC est favorable à une refonte en deux catégories de contractuels avec de nouvelles grilles indiciaires, allant dans le sens de la simplification. En revanche, le SNALC est opposé à l’élaboration des grilles indiciaires avec les modalités d’avancement par les académies. Nous demandons une grille nationale unique avec des modalités d’entrée et d’avancement précises.
Le SNALC se réjouit de l’annonce de l’abrogation décret du 12 juillet 1989 concernant le recrutement d’agents vacataires temporaires pour l’enseignement secondaire, mettant ainsi fin à cette catégorie d’emploi très précaire.
Le SNALC se déclare aussi très favorable à la suppression de la règle du butoir, l’une de ses revendications depuis de nombreuses années, et demande que cette mesure soit étendue aux contractuels ayant réussi les concours réservés en 2013 et actuellement en stage.
Le SNALC estime que les mesures annoncées vont dans le bon sens. Toutefois, il met en garde contre la volonté du Ministère de laisser aux académies une grande souplesse dans la gestion des personnels non titulaires. Le SNALC sera très vigilant, lors du prochain groupe de travail, à ce que la souplesse accordée aux académies ne conduise pas à vider ce cadre national de toute substance.
Le SNALC regrette cependant que de trop nombreuses revendications des personnels non titulaires n’aient pas été abordées. Il demande un assouplissement des conditions requises pour la titularisation et un ensemble de mesures permettant d’améliorer les conditions de travail des personnels non-titulaires.

mercredi 6 novembre 2013

Le rattrapage, ça suffit!!!!

Le SNALC-FGAF exprime son ras-le-bol au sujet des « journées de rattrapage » auxquelles sont soumis les personnels de l'Éducation nationale. Sous le prétexte tatillon de faire effectuer une semaine complète, sans quoi probablement tous les élèves échoueraient subitement, on place personnels, parents et enseignants dans des situations ubuesques, que le SNALC-FGAF a pourtant signalées depuis fort longtemps.

Ainsi on ne sait même pas quel jour on rattrape (cela variant d'une académie à l'autre) ; ainsi l'organisation des Associations Sportives est mise sens dessus dessous ; ainsi certains établissements rattrapent des demi-journées sur des demi-journées où ils travaillent déjà ; ainsi on annonce aux personnels qu'ils rattrapent une journée qu'ils ont déjà travaillée, créant de ce fait une frustration et une colère légitimes.

Le SNALC-FGAF demande donc que l'on mette fin une bonne fois pour toutes à la pratique des journées de rattrapage. Il rappelle que si tout le temps que l'on passe à l'école à des activités annexes, à des « éducations à... », à des pseudo-accompagnements, à des interventions sur tout et parfois sur n'importe quoi... était en réalité passé à assurer l'enseignement disciplinaire auquel les élèves ont droit et dont ils ont besoin, l'École de la République se porterait certainement mieux. L'enseignement est primordial ; les rattrapages sont inutiles : ce sont deux vérités qu'il serait temps d'admettre.

mercredi 30 octobre 2013

Langues régionales : une chance pour la République

Langues régionales : une chance pour la République
 
 
 
À l'occasion de son congrès national de réflexion, le SNALC-FGAF a souhaité affirmer une position claire sur l'enseignement des langues régionales en France et faire des propositions concrètes à ce sujet.

Le SNALC-FGAF défend un enseignement exigeant et structuré des langues régionales, afin de favoriser un enrichissement culturel et linguistique chez les élèves. Les langues régionales ne menacent pas l'unité de notre pays ; au contraire, leur étude favorise l'apprentissage d'autres langues vivantes ainsi que des langues anciennes. Loin des replis communautaristes, les langues régionales s'inscrivent dans le cadre du creuset républicain et ne doivent pas être le lieu de pressions politiques. L'enseignement du français demeure évidemment la priorité dans notre école mais cela n'a rien d'incompatible avec les langues régionales.

Afin que celles-ci constituent une chance pour nos élèves, leur enseignement doit s'inscrire dans le cadre européen (CECRL) et être assuré par des professionnels disposant d'un haut niveau de qualification. Pour ces raisons, le SNALC-FGAF demande que l'on intensifie et garantisse le recrutement sur concours national et souhaite la création d'une agrégation pour les différentes langues régionales enseignées dans l'école française.

Le SNALC-FGAF propose de surcroît la création de créneaux d'enseignement de langues régionales dans le premier degré sur l'horaire de langues vivantes, au choix des familles. Les langues régionales ont enfin toute leur place dans le collège modulaire que nous proposons, ainsi que dans nos trois lycées, et c'est pourquoi nous demandons la possibilité de généraliser les Disciplines Non Linguistiques en langue régionale avec création, le cas échéant, de la certification idoine.

 

mardi 29 octobre 2013

Message VIDEO du ministre Vincent Peillon à l'attention des congressistes du SNALC-FGAF

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, n'ayant pu venir à notre congrès malgré sa volonté d'y assister et d'y intervenir, a transmis au SNALC-FGAF un message vidéo officiel qui salue notre action et rappelle l'importance de nos valeurs. Vous pouvez visionner ce message à l'adresse suivante : http://www.dailymotion.com/video/k3tf0I69hTK5jl4LOla ou en cliquant sur l'image ci-dessous.

Plus que jamais, le SNALC-FGAF est reconnu comme une force de proposition nécessaire à la refondation de notre Ecole ainsi qu'à l'amélioration des conditions de travail de tous les personnels. Notre représentativité est désormais incontestable.
 
 
Président national du SNALC-FGAF 

 

mercredi 18 septembre 2013

Calendriers scolaires : le SNALC entendu !


Le SNALC-FGAF est sorti rassuré de la réunion qui s'est tenue ce jour à la Direction Générale de l'Enseignement SCOlaire au sujet des calendriers scolaires des trois prochaines années. Nous notons tout d'abord qu'est acté le maintien d'une année comportant 36 semaines de cours, ce qui faisait partie de nos revendications. Les calendriers qui nous ont été présentés correspondent à nos demandes, et ont pris en compte plusieurs des remarques que nous avions faites précédemment pour les améliorer et permettre d'arriver à un résultat correct.

Le SNALC-FGAF est tout particulièrement satisfait que soit mis fin à la procédure de rattrapage d'une journée sur deux mercredis après-midi, qui occasionnait d'innombrables problèmes dans les établissements et ne satisfaisait personne. Cela permettra également de mettre fin à la polémique lancée par des organisations en mal de notoriété, qui ne proposent rien et cherchent à effrayer les collègues en avançant des raisonnements faux et des arguments erronés. Le SNALC-FGAF ne s'associe pas à une telle conception du syndicalisme. 

Le SNALC-FGAF souhaite des réponses claires concernant la situation des stagiaires qui auraient à assurer leur service sur la toute fin du mois d'août alors qu'ils ne le peuvent normalement qu'à partir du 1erseptembre. Ce point est pour l'instant non résolu alors qu'il est de la première importance pour nos futurs collègues stagiaires. 

Enfin, le SNALC-FGAF rappelle qu'il est opposé dans les années à venir à tout bouleversement inconsidéré du calendrier scolaire au nom des « rythmes scolaires » ou du dogme du « 7 semaines de cours + 2 semaines de vacances ». Nous refusons tout particulièrement l'ajout d'une 37e semaine de cours au mois de juillet ou au mois d'août, ainsi qu'un éventuel zonage des vacances d'été. Ces points, qui ont été évoqués par diverses organisations mais pas par l'administration, sont fondés sur des conceptions idéologiques de l'intérêt de l'élève, qui ne sont nullement prouvées. Le SNALC-FGAF rappelle que les pays qui réussissent le mieux dans les enquêtes internationales ne respectent absolument pas le rythme « 7+2 ». Une étude de l'OCDE signale en revanche le lien très fort qui existe entre performance scolaire et ordre dans la classe. Peut-être conviendrait-il de se préoccuper de la question de l'autorité des professeurs plutôt que de chercher des rythmes idéaux qui n'existent pas.

Concours et recrutement 2014


Les inscriptions aux concours de la session 2014 auront lieu :
 
- du 10 septembre au 22 octobre 2013 pour les concours externes, internes et les troisièmes concours
 
- du 1er au 22 octobre 2013 pour les recrutements réservés

Pour des infos complémentaires suivez le lien.

 

samedi 7 septembre 2013

Histoire et Géographie : aménagements réussis


Le SNALC-FGAF se félicite des aménagements des programmes d'Histoire, Géographie et Éducation Civique en 3e, Terminale L/ES et 1e et Terminale Pro, désormais consultables sur le site Eduscol. Nous avions appelé dans le cadre d'une pétition intersyndicale à des allègements que les collègues estimaient nécessaires et ces allègements ont été faits.

Le SNALC-FGAF avait d'ailleurs fait remonter les propositions des collègues dans un document complet qu'il avait soumis à l'Inspection Générale et à la Direction Générale de l'Enseignement Scolaire. Nous constatons que la majeure partie de nos propositions ont été reprises. Les collègues disposeront ainsi de conditions d'enseignement bien plus satisfaisantes pour travailler avec leurs élèves sur ces programmes restructurés et pour les préparer à l'examen.

Bien entendu, le SNALC-FGAF regrette que le calendrier de ces aménagements ait mis les collègues en difficulté dans la préparation de leur année scolaire et de leur progression. Nous avions à ce sujet communiqué dès mercredi dernier les principaux projets d'allègements afin que les professeurs puissent se préparer le plus tôt possible aux modifications envisagées et nous sommes heureux de l'avoir fait, de nombreux collègues nous en ayant d'ailleurs remerciés.

Enfin, le SNALC-FGAF est particulièrement fier d'avoir obtenu que le programme de 3e, à l'exception du thème introductif, puisse être traité dans l'ordre jugé le plus pertinent par les professeurs. Les collègues qui le souhaitent pourront désormais suivre une organisation plus chronologique des événements en ayant par exemple le droit de traiter du Front Populaire entre les deux Guerres mondiales, plutôt que de le faire plusieurs mois après. C'était une demande forte de notre part et de la part de nos collègues et elle a été entendue.

Pour toutes ces raisons, le SNALC-FGAF votera en faveur de ces aménagements au Conseil Supérieur de l'Éducation du 19 septembre prochain.

vendredi 5 juillet 2013

Épreuve d'Histoire-Géographie au Brevet des collèges 2013


Communiqué de presse commun : SNALC-FGAF, SNES-FSU, CGT Educ'Action, SUD Education
 
 
 
Épreuve d'Histoire-Géographie au Brevet des collèges 2013
 
 
Les sujets du Diplôme National du Brevet proposés aux élèves de la série générale vendredi dernier suivent en partie la même logique que ceux du Bac précédemment dénoncés. Avec de tels programmes et une telle forme d'épreuve « le bon sujet » était de toute façon introuvable.
 
Prenant appui sur des programmes pour lesquels nous réclamons des allègements d'urgence, l'épreuve a suscité indignation, voire colère des enseignants lorsqu'ils ont constaté l'importance allouée à des questions souvent traitées à la hâte car situées en fin d'un programme pléthorique. 
 
En outre, les supports documentaires étaient défaillants, les écarts d'exigences importants entre les différentes questions - de surcroît très éparpillées - et certaines questions étaient sans pertinence dans le cadre d'une évaluation terminale.
 
Le constat fut sans appel : dans de très nombreux collèges, la majorité des candidats avait quitté la salle au bout d'une heure de composition. 
 
A l'heure où la DEPP publie une enquête sur la baisse du niveau des élèves en Histoire-géographie, nous sommes persuadés que la tendance ne s'inversera pas avec une telle conception de ces enseignements et de leur évaluation.
 
Programmes et examens sont à revoir en eux-mêmes et dans leur articulation si on veut donner du sens à l'enseignement et lutter contre l'échec scolaire !
 
 
 

Le SNALC défend le latin


Le SNALC-FGAF affirme avec la plus grande force la nécessité de maintenir au collège les options de langues anciennes et de langues régionales sous leur forme actuelle. Reçu en compagnie des autres organisations syndicales par la Direction Générale de l'Enseignement SCOlaire hier, le SNALC-FGAF a eu la surprise de découvrir qu'il était le seul syndicat à soutenir un enseignement optionnel disciplinaire du latin au collège. 

Pour retrouver l'intégralité de l'article cliquez sur le lien.



lundi 1 juillet 2013

Ne l'oubliez pas...

En ce qui concerne la phase d'ajustement dans notre académie, elle doit avoir lieu  le 23 juillet (c'est pas une blague...).

lundi 17 juin 2013

Le blog "je suis en retard"

Découvrez le blog de Jean-Rémi Girard (secrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF)

http://celeblog.over-blog.com/

Vers un collège modulaire

Pour tout savoir sur le collège modulaire cliquez sur le lien....

http://www.snalc.fr/fichiers/pdf/VERS%20%20UN%20COLL%C3%88GE%20MODULAIRE.pdf

dimanche 16 juin 2013

Congrès Académique 2013 du SNALC-FGAF de Corse


Le Bureau Académique du SNALC de Corse, ses adhérents et sympathisants, réunis en Congrès annuel vendredi 7 juin 2013 à l’Hôtel Campo Dell’Oro d’Ajaccio, avaient le grand plaisir d’accueillir le Président national du SNALC, François Portzer, accompagné de son Trésorier, Laurent Marconcini. Venus des quatre coins de l’île, une cinquantaine d’enseignants et conseillers principaux d’éducation ont eu tout loisir de s’exprimer dans la plus totale convivialité sur des sujets divers et variés concernant notre actualité professionnelle nationale et académique.
Comme a su le rappeler François Portzer, le SNALC est un syndicat apolitique, profondément attaché à la défense de la pédagogie dans une école républicaine qui doit se faire le fer de lance de la promotion sociale au sein d’un système scolaire tenant compte des différences de parcours et d’aptitudes des élèves dans une structure éducative qui doit cependant rester commune à tous. « Différencier sans diviser », « créer des parcours sans instaurer des filières », telle est la conception du projet d’école – et de collège pour commencer « modulaire » que le SNALC a présenté à la DGESCO le 30 avril dernier : une proposition favorablement accueillie semble t-il, pour lutter contre l’échec scolaire dans un système qui se voudrait plus pragmatique, moins uniforme, permettant l’acquisition obligatoire des bases et des fondamentaux par tous tout en donnant aussi l’opportunité à ceux qui le peuvent, et si possible au plus grand nombre, d’approfondir les enseignements au-delà de ce qu’ils ont à offrir au départ. Le SNALC est un syndicat de terrain qui souhaite par là-même réaffirmer également sa volonté de ne pas simplement critiquer et défaire l’existant sans apporter de solutions éducatives concrètes et adaptées à la réalité contrastée de l’ensemble des élèves et des enseignants. Le SNALC s’est également largement investi dans les propositions qui émergeront en automne prochain du projet finalisé de Refondation de l’Ecole de la République.
Sur le plan académique, les représentants nationaux du SNALC ont tenu à saluer le travail des divers actants du syndicat au niveau insulaire, membres du bureau académique ou simples adhérents qui, de par leur implication et leur fidélité avérée, ont contribué à faire du SNALC de Corse une entité toujours aussi reconnue au niveau local, accueillant de surcroit chaque jour de nouveaux venus. Le SNALC a également récemment étendu son champ de syndicalisation et remercie désormais les enseignants du primaire qui ont su adhérer localement et ainsi faire confiance aux valeurs qu’il défend.
Les débats très ouverts ont tendu à balayer divers sujets qui rythment notre quotidien et seront relayés bien sûr au niveau ministériel par nos représentants nationaux convaincus de leur légitimité : parmi eux notre attachement à développer et à dynamiser la carte des formations dans l’île en renforçant un partenariat entre Education Nationale et Région, le problème propre à notre situation géographique des coûts de transport et d’hébergement en période d’examens pour les enseignants amenés à se déplacer dans l’île et sur le continent pour interroger dans le supérieur, la gestion des ressources humaines et le problème récurrent des établissements excentrés que représentent les collèges dits « ruraux » en proie chaque année à des carences d’octroi de moyens physiques et parfois matériels. Pour terminer, dans le cadre du débat sur la co-officialité de la langue corse, François Portzer a tenu à réaffirmer l’attachement de notre syndicat au développement des langues régionales.
En fin d’après-midi, à l’issue d’une agréable journée, promesse fut faite et sera tenue de se retrouver tous l’an prochain autour de la table de l’amitié dans un même esprit de travail constructif et porteur d’évolution puisqu’il est fort appréciable que notre section académique et nos adhérents eux- mêmes puissent désormais, grâce à de telles rencontres et à la présence de représentants siégeant dans les diverses commissions ministérielles, faire entendre leur voix au niveau national. 

mardi 28 mai 2013

Lauréats des concours de l'Education Nationale 2013


Lauréats des concours de l'Education Nationale 2013
 


Vous êtes admissible à un concours de l'Education Nationale et nous nous en réjouissons. Le SNALC-FGAF met à votre disposition  une brochure qui vous permettra de prendre connaissance des éléments de barèmes applicables en 2013 ainsi que les démarches à effectuer pour la formulation de vos voeux sur SIAL du 2 au 16 juin 2013.
 

Congrès du Snalc de Corse

Le congrès du Snalc se déroulera le vendredi 7 juin 2013, de 9h à 17h, à l'hôtel Campo dell' oro à Ajaccio. Cette année il se tiendra en présence de notre président national François Portzer et de notre trésorier national Laurent Marconcini. Si vous souhaitez participer à ce congrès rapprochez vous du représentant Snalc de votre établissement, afin qu'il vous fournisse une autorisation d'absence pour cette journée. Pour de plus amples informations n'hésitez pas à nous contacter.

lundi 18 mars 2013

Refondation : quel projet de loi est en débat ?


Le SNALC-FGAF, qui a approuvé devant le CSE le projet de loi actuellement débattu à l'Assemblée nationale, s'inquiète de la cohérence du texte qui pourrait être voté.

En effet, il a pris note des nombreux amendements adoptés par la commission des affaires culturelles et d'éducation, sous la présidence du député Durand, rapporteur de la loi. Dans leur ensemble, ces amendements procèdent d'une vision réactionnaire de l'institution et expriment un conservatisme dangereux, contraire aux intérêts des élèves et de la Nation.

dimanche 24 février 2013

LA FGAF APPROUVE L’ABROGATION DE LA JOURNEE DE CARENCE


Par lettre en date du 27 novembre 2012, la Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires (FGAF) avait alerté le Président de la République sur le caractère néfaste de la journée de carence instituée par le précédent gouvernement en cas de congé maladie pour les fonctionnaires et demandé son abrogation.
Dès lors, la FGAF ne peut que se réjouir de la décision de Madame Marylise Lebranchu d’abroger cette mesure à l’automne 2013.
Cela constitue pour elle un signe supplémentaire de la volonté gouvernementale d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires et la qualité du service public dans notre pays.
Dans cette perspective la FGAF rappelle qu’elle est prête à dialoguer sans tabou avec les pouvoirs publics afin de parvenir à ces objectifs.

Paris, le 21 février 2013


mercredi 6 février 2013

Grève du 12 février: le Snalc soutien les revendications des professeurs des écoles


Le SNALC-FGAF, qui a soutenu le projet de loi de refondation créant 60 000 postes et réinstaurant une entrée progressive dans le métier, maintient la position de bon sens qu'il a toujours défendue depuis le début en toute transparence, à savoir son opposition au décret sur les rythmes en l'état actuel, c'est-à-dire sans compensation sérieuse et sans garantie d'une journée de classe équilibrée pour les élèves comme pour les professeurs.
Il réaffirme par ailleurs que les projets de certains maires visant à mettre en place des pauses méridiennes de 2h30 ou 2h45 doivent être retoqués et qu'une lettre doit être envoyée aux DASEN pour que ces derniers y veillent.
Il demande enfin à nouveau que les professeurs des écoles perçoivent l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (ISOE), ce qui n'est qu'une juste reconnaissance de leur travail.
En conséquence, le SNALC-FGAF apporte son soutien aux personnels du premier degré qui manifesteront le 12 février sur ce mot d'ordre clair qui est le seul à traduire la réelle demande du terrain. 

Pour le second degré le Snalc revendique

http://www.snalc.fr/tract-2013-pour-le-second-degre-le-snalc-revendique,783,282.html

Pour le premier degré le Snalc revendique

http://www.snalc.fr/fichiers/202130129_tract_double_1deg.pdf

Le SNALC dit NON à la semaine de 4,5 jours sans compensation financière


 
 Le SNALC dit NON à la semaine de 4,5 jours sans compensation financière
 
 
 
À l'occasion du Conseil Supérieur de l'Éducation (CSE) consacré au projet de décret sur les rythmes scolaires dans le premier degré, le SNALC-FGAF s'est positionné contre la semaine de quatre jours et demi incluant une journée de travail le mercredi.
 
Le SNALC-FGAF a été sensible aux très nombreuses remontées issues du terrain, qui lui ont permis d'aboutir à plusieurs constats.
 
Tout d'abord, la compensation financière qui avait été promise à un moment aux professeurs des écoles, afin de pallier entre autres les dépenses qu'une telle réforme va entraîner pour ces derniers (frais de carburant, garde d'enfants, par exemple) n'est plus à l'ordre du jour. Le SNALC-FGAF ne peut l'accepter et rappelle qu'il demande une généralisation de l'ISOE à l'ensemble des enseignants de l'école maternelle et élémentaire. Cette demande semble d'autant plus légitime qu'un fonds de 250 millions d'euros minimum a miraculeusement pu être débloqué pour les mairies volontaires pour se lancer dès 2013. Quand a-t-on prévu de débloquer de l'argent pour tous les professeurs, dont le pouvoir d'achat ne cesse de baisser et les conditions de travail de se dégrader ?
 
Cette réforme n'allège en rien la semaine des élèves. Le texte laisse suffisamment de marge pour que ces derniers restent à l'école aussi tard qu'avant mais sans leur permettre d'avoir une coupure le mercredi. Le SNALC-FGAF tient à rappeler que les activités périscolaires sont tout aussi fatigantes, sinon davantage, que les activités scolaires et que, dans certaines écoles, elles se résumeront hélas bien souvent à un regroupement sous le préau, faute de mieux. La durée de la pause méridienne n'est de surcroît pas plafonnée, laissant la porte ouverte à des propositions nocives de la part des communes (une grande ville ayant déjà envisagé de demander une interminable pause méridienne de 2h30). Pour toutes ces raisons, l'objectif affiché de mieux respecter les rythmes de l'enfant - si tant est qu'une telle chose puisse être définie scientifiquement - ne semble pas atteint.
 
Cette réforme laisse entrer davantage que par le passé les collectivités locales dans l'école. Ces dernières peuvent en effet désormais faire des propositions d'organisation du temps scolaire sans même consulter les conseils d'école. De plus, les dérogations ne pourront être acceptées que si elles sont justifiées « par les particularités du projet éducatif territorial ». Le SNALC-FGAF rappelle que le nom de notre ministère est le ministère de l'Éducation NATIONALE, et non de l'éducation communale ou de l'éducation territoriale. Pour lui, le seul organe de proposition légitime est le conseil d'école.
 
Enfin, cette réforme ne fait qu'habiller différemment l'existant. Les élèves de l'école primaire ont subi depuis le début des années 70 une baisse des horaires d'enseignement (27 heures, puis 26 heures en 1990, puis 24 heures en 2008) et, corollairement, une augmentation du nombre d'activités et de disciplines.L'enseignement du français et des mathématiques à l'école primaire fait les frais de chaque réforme et plus personne n'ose nier aujourd'hui que nos élèves sont pour beaucoup en difficulté en ce qui concerne la maîtrise des fondamentaux. Il faut mettre un frein à cette tendance lourde et restaurer pour tous les heures d'enseignement. Un professeur est plus utile devant ses élèves qu'en réunion. Un professeur des écoles est plus utile quand il enseigne le français et les mathématiques, pour lesquels il est supposé avoir été bien formé, que l'anglais, discipline dans laquelle il ne fait souvent que ce qu'il peut. Si nous voulons enrayer le processus qui nous fait glisser chaque fois un peu plus bas dans les enquêtes internationales comme dans les rapports de nos propres instances d'évaluation, c'est uniquement de cette façon que nous y parviendrons et non en avalisant les baisses d'horaires antérieures.

dimanche 6 janvier 2013

Accès aux corps de personnels enseignants, d’éducation et d’orientation




Nous informons nos collègues non-titulaires de la parution récente de la note de service n° 2012-200 du  Bulletin Officiel n° 47 du 20 décembre 2012 qui précise les conditions d’accès et les instructions concernant les concours réservés permettant une intégration aux corps des professeurs certifiés, des professeurs d’éducation physique et sportive, des conseillers principaux d’éducation, des conseillers d’orientation-psychologues, ainsi que les examens professionnalisés réservés d’accès aux corps des professeurs de lycée professionnel et de professeurs des écoles.
Peuvent se porter candidats les contractuels recrutés :
* pour assurer le remplacement momentané de fonctionnaires -qui exercent à temps partiel ou qui sont indisponibles en raison d’un congé statutairement admis par l’administration centrale.
* pour faire face temporairement à la vacance d’un emploi – durée maximale d’un an.
* pour pourvoir des emplois permanents du niveau de la catégorie A
*  pour exercer les fonctions qui correspondent à un besoin permanent, impliquant un service à temps incomplet d’une durée n’excédant pas 70 % d’un service à temps complet
* pour répondre à un besoin saisonnier ou occasionnel
En ce qui concerne les conditions de candidature, nous vous prions cela dit de consulter les précisions apportées en ANNEXE 1 de la note de service.  
La phase d’inscription et de validation pour l’examen professionnalisé réservé d’accès au corps de professeurs des écoles s’effectuera sur http://www.education.gouv.fr/siac1 , celle concernant les recrutements réservés d’accès aux corps des personnels enseignants du second degré, d’éducation et d’orientation s’effectuera quant à elle sur http://www.education.gouv.fr/siac2 , du 15 janvier 2013, à partir de 12 heures, au 21 février 2013, 17 heures. Il est recommandé de ne pas attendre les derniers jours pour s’inscrire !
Les agents ne peuvent se présenter qu’à un seul recrutement réservé au titre d’une même année civile d’ouverture du recrutement.
Des informations rappelant les conditions exigées par la réglementation de chaque recrutement réservé sont mises à disposition des candidats aux adresses Internet précitées à la rubrique « Guide Concours ». Il est recommandé de les consulter avant d’entamer toute procédure d’inscription. Une inscription n’est en rien validée tant que le numéro d’inscription du candidat – définitif et personnel- n’est pas affiché à l’écran. Après validation, les candidats devront imprimer le récapitulatif de leur inscription portant mention de leur numéro d’inscription, l’imprimé à utiliser obligatoirement comme page de garde du dossier sur lequel est pré-imprimé un code barre qui leur est personnel et correspond à leur inscription, la liste des pièces justificatives qu’ils devront fournir à la Division des Personnels et Concours de leur académie d’inscription. En cas d’impossibilité d’inscription sur les services Internet, les candidats pourront formuler des demandes écrites à adresser par voie postale en recommandé simple au service académique chargé de l’inscription au plus tard le jeudi 21 février 2013. Quelle que soit la modalité d’inscription choisie, les candidats recevront par voie postale un récapitulatif de leurs données et informations personnelles saisies lors de l’inscription ainsi qu’un formulaire indiquant les pièces justificatives à fournir et à adresser au service d’inscription, qui est, pour les candidats en activité, celui du Rectorat de l’académie de leur résidence administrative.
Les candidats doivent remplir les conditions générales d’accès à un emploi public – nationalité française, jouissance de leurs droits civiques, absence de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions postulées, position régulière au regard des obligations du service national. La réglementation ne comporte pas – sauf cas particulier à lire dans la note de service - de condition d’âge pour l’inscription aux recrutements réservés.
L’épreuve d’admissibilité des concours réservés d’accès aux corps des professeurs certifiés, professeurs d’EPS, des CPE, des COP, des PLP, Professeurs des Ecoles, consiste en l’étude par un jury d’un dossier de RAEP – reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle. L’examen professionnalisé réservé est constitué d’une épreuve orale d’admission portant sur le dossier de RAEP. Ce dernier doit être transmis au plus tard le vendredi 8 mars 2013 par voie postale, en un seul exemplaire et en recommandé simple, la cachet de la poste faisant foi. Le calendrier prévisionnel de l’épreuve orale d’admission est à consulter sur  http://www.education.gouv.fr/siac2, à la rubrique « Publinet ».
Les candidats au corps de Professeur des Ecoles subiront l’épreuve d’admission dans le ou les centre(s) déterminé(s) par le service des examens et concours de leur académie d’inscription. Les candidats aux corps du second degré subiront cette même épreuve d’admission dans un centre déterminé par la sous-direction du recrutement de l’administration centrale.
Les candidats au corps de Professeur des Ecoles sont convoqués individuellement par le service responsable de l’organisation de l’examen. Les candidats admissibles aux concours réservés du second degré sont convoqués à l’épreuve d’admission par lettre et sur « Publinet ».
Les candidats aux corps du second degré qui n’auraient pas reçu leur convocation 10 jours avant le début de l’épreuve d’admission devront impérativement contacter la Direction Générale des Ressources Humaines, sous-direction du recrutement, 72 Rue Regnault 75243 Paris, cedex 13.
Les résultats d’admission à l’examen professionnalisé réservé du premier degré pourront être consultés sur le site Internet de l’académie. Ceux des candidats aux corps du second degré seront accessibles à http://www.education.gouv.fr/siac2, rubrique « Publinet ».

Nous nous tenons à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire et souhaitons d’ores et déjà bonne chance aux futurs candidats !

lundi 26 novembre 2012

Projet de cooficialitè de la langue corse


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COMMUNIQUE du SNALC-FGAF de Corse PROJET DE COOFFICIALITE DE LA LANGUE CORSE
Ajaccio, le 23 novembre 2012
A propos du projet sur la co-officialité de la langue corse, le SNALC tient à réaffirmer son profond attachement à la langue corse. Il rappelle par le présent communiqué qu’il a été l’un des premiers syndicats insulaires à défendre l’enseignement obligatoire de cette langue et se veut donc favorable à ce titre à ce qu’une telle décision soit désormais prise sur le territoire.
Toute mesure tendant à favoriser et à promouvoir le développement de cette langue aura notre approbation. En effet, il est indéniable qu’au-delà du fait que nous sommes en Corse et à ce titre conscients de l’importance que revêt le maintien de notre culture au travers de notre langue, l’apport d’un nouveau savoir linguistique reconnu comme tel et rendu obligatoire comme le sont déjà d’autres disciplines, ne peut qu’enrichir nos élèves, comme tout autre savoir acquis ou soumis à une reconnaissance institutionnelle qui permette à tous son acquisition dans les meilleures conditions possibles.
Ainsi, le SNALC est bien sûr également favorable à la valorisation des filières bilingues et de tous les actants du système qui s’investissent réellement au quotidien pour faire en sorte que la langue corse soit reconnue et parlée par le plus grand nombre. Le SNALC approuve totalement le fait que « des modalités de bonification définies par convention avec l’Etat [soient] prises en compte pour l’évolution de carrière des enseignants » détenteurs d’une habilitation en langue corse (Article 11,d, du rapport du Président du Conseil Exécutif de Corse sur la proposition de statut pour la coofficialité et la revitalisation de la langue corse)
Cependant, le SNALC, syndicat autonome et apolitique fortement attaché à l’Ecole de la République, ne renoncera pas à défendre le statut des enseignants qui sont des fonctionnaires de l’Etat, ce qui leur garantit à ce titre une indépendance certaine tant au niveau professionnel qu’idéologique et personnel.
Il est important selon nous de maintenir un système national de recrutement des professeurs qui ne soit en rien soumis aux aléas de l’obtention d’une certification de niveau B2 en langue corse, en l’occurrence. Ainsi le SNALC n’acceptera pas que l’on puisse imposer à tous les collègues affectés dans l’Académie d’obtenir cette certification et il pose désormais le problème du sort qui serait réservé à ceux qui ne l’obtiendraient pas ou qui se refuseraient à la présenter. De même, il s’interroge sur ce que pourrait être la motivation à enseigner cette langue de collègues réticents à passer une habilitation dès lors qu’on leur demanderait de le faire contre leur gré ....
La langue corse, qui fut longtemps la cible de discrimination, ne peut être aujourd’hui installée comme condition unique - et à ce titre inique - de l’obtention d’un statut de fonctionnaire en Corse. Ceci sous-entendrait qu’elle serait devenue elle-même aujourd’hui un vecteur de discrimination tendant à bloquer ou en tout cas à freiner une mobilité institutionnalisée des enseignants sur tout le territoire français, ce que notre déontologie nous interdit d’accepter.
Le Corse doit demeurer un outil pédagogique et non se poser en instrument politique.
Le Bureau Académique du SNALC-FGAF de Corse. 

dimanche 11 novembre 2012

Mutations 2013 des enseignants du second degré


La note de service sur le mouvement national à gestion déconcentrée 2013 vient de paraître au BOEN spécial n° 8 du 8 novembre 2012.
 
La saisie des voeux sur SIAM aura lieu du
15 novembre au 4 décembre 2012 à midi (heures de Paris).
 
Le SNALC vient de publier un dossier spécial mouvement inter 2013 dans la Quinzaine universitaire n° 1351.
 

Lettre intersyndicale concernant les langues vivantes

http://www.snalc.fr/affiche_article.php?actu=1&id=759&id_rep=281

Les Français veulent apprendre, l'Ecole doit être à la hauteur


Le SNALC-FGAF a pris connaissance avec un vif plaisir des résultats de l'enquête TNS Sofres Les Français et le savoir, conduite par son partenaire la GMF en association avec les Presses Universitaires de France, sur un ensemble largement représentatif. Ils sont en effet sans nuance. 

Au terme de l'enquête, 95% des Français pensent que le savoir est primordial. Face à cet état de conscience, la frustration de ces Français sondés est patente : 54% des actifs déplorent ne pas consacrer assez de temps à acquérir des connaissances. Ce constat doit orienter la refondation de l'Ecole.

Comme le SNALC-FGAF exige de l'Ecole qu'elle transmette des savoirs à nos élèves, les Français veulent avoir les connaissances pour comprendre dans sa globalité le monde qui les entoure. Seuls 2% d'entre eux estiment que les connaissances acquises permettent de gagner plus d'argent. 

Enfin, concernant les moyens d'acquérir les connaissances, les professeurs à 76% ainsi que les livres à 73% sont largement plébiscités.

Le SNALC-FGAF estime que cette publication vient à propos : le ministère travaille au projet d'une grande loi d'orientation pour le système éducatif français. Or, le discours des lobbies conservateurs qui veulent aujourd'hui que le changement attendu se réduise à la continuité de pratiques sans ambitions et d'une politique scolaire utilitariste envahit les media : veut-on occulter les débats de la concertation où l'on a réclamé de l'exigence et dusérieux pour l'Ecole, la valorisation du mérite scolaire fondé sur l'acquisition des savoirs, l'affirmation du rôle des maîtres ?

Le SNALC-FGAF se félicite aujourd'hui qu'une enquête d'opinion crédible confirme ce que posait le président de la République dans son discours aux Tuileries du 15 mai : « Les années qui viennent doivent être celles d'une nouvelle hiérarchie des valeurs au sommet de laquelle la science, l'intelligence, la volonté d'apprendre et de transmettre seront les vertus les mieux reconnues et les plus respectées ».

L'opinion le dit et l'Ecole doit l'entendre.

jeudi 25 octobre 2012

Le Snalc de Corse sur Facebook

Et oui on arrive sur Facebook... N'hésitez pas à consulter notre page (Snalc Corsica).

dimanche 21 octobre 2012

Ne l'oubliez pas...

Concours de recrutement des personnels enseignants des premier et second degrés , CPE et COP, session 2013:
Guide pratique: http://www.education.gouv.fr/siac
Les inscriptions aux concours internes et externes sont ouvertes du jeudi 13 septembre 2012 au jeudi 25 octobre 2012, à 17 heures.
NOVEMBRE
8 ...................publication au BOEN des notes de service sur le mouvement 2013, l'affectation à Saint-Pierre et Miquelon et les mises à disposition de la Polynésie Francaise

samedi 20 octobre 2012

Le Snalc de Corse sur Twitter

Vous pouvez suivre l'actualité du Snalc de Corse également sur Twitter . @snalccorsica

Indignation


"Le SNALC de Corse tient à exprimer toute son indignation en ce qui concerne le terrible drame qui touche la famille Sollacaro et tient également à assurer de son soutien son amie et adhérente fidèle Janine Sollacaro"
 

dimanche 22 juillet 2012

La fin des heures supplémentaires défiscalisées....

   Le 18 juillet dernier, l'Assemblée Nationale s'est prononcée en faveur d'une refiscalisation des heures supplémentaires, qui redeviennent donc imposables comme avant 2007. Cette mesure rentrera en vigueur le 1er août prochain.  Dans l'Education Nationale, le montant de l'heure supplémentaire varie selon le statut et le corps des enseignants. D'importants écarts ont toujours été constatés également entre les enseignants des lycées et ceux des collèges qui ne pouvaient pas bénéficier d'un taux égal d'heures supplémentaires...les différences ont toujours été marquées également entre les disciplines, certaines -les enseignements dits "fondamentaux- étant plus susceptibles de proposer des heures supplémentaires que d'autres de par leur nature.  Enfin, rappelons-le, la mise en place des heures supplémentaires défiscalisées a grandement joué contre l'emploi au sein de l'Education Nationale et a favorisé des suppressions de postes massives.  Par contre, le SNALC-FGAF ne manquera pas, lors de la concertation sur la refondation de l'Ecole qui doit commencer prochainement, de rappeler l'urgence de la mise en place d'une revalorisation des salaires des enseignants et l'amélioration de leurs conditions de travail qui passe immanquablement par une reconsidération du statut même des professeurs.  

mercredi 11 juillet 2012

Le SNALC reçu en audience par le Recteur

Mercredi 11 juillet, 3 de nos représentants sont reçus en audience par le Recteur, à cette occasion, il sera fait un bilan de l'année écoulée. Cette audience permettra également d'exposer les problèmes des suppressions de postes dans le primaire, notamment dans le spécialisé. N.B. Depuis le mois d'avril le SNALC peut syndiquer et défendre avec encore plus d'efficacité tous les personnels de l'Education Nationale. N'hésitez pas à nous contacter.

mercredi 4 juillet 2012

Groupe de travail des non titulaires

Le groupe de travail concernant l'affectation des non titulaires (M.A, CDI, Contractuels), aura lieu le jeudi 19 juillet. N'hésitez pas à vous rapprocher de nos responsables de catégorie (Mme Biancardini et M. Ramacciotti).

mardi 3 juillet 2012

Phase d'ajustement des TZR

Le groupe de travail concernant la phase d'ajustement des TZR aura lieu le mardi 17 juillet après midi. N'hésitez pas à nous contacter.

lundi 18 juin 2012

FPMA pour le mouvement Intra

La FPMA concernant le mouvement Intra aura lieu le mercredi 20 juin (après midi),si vous avez des questions, n' hésitez pas à nous contacter.

V.Peillon répond positivement aux demandes du SNALC


Reçu hier par M. Vincent Peillon, Ministre de l'Education nationale, le SNALC-FGAF a obtenu des réponses positives aux quatre mesures d'urgence sur lesquelles il avait attiré son attention par lettre dès sa prise de fonction.

Le nouveau ministre a en effet confirmé au SNALC l'abrogation du décret relatif à l'évaluation des enseignants.

De même, le SNALC a reçu l'assurance que le service des professeurs stagiaires serait diminué dès la prochaine rentrée et qu'une partie des postes berceaux qui leur étaient réservés serait réinjectée dans les mouvements intra-académiques : sur ce point, le SNALC a insisté pour que cette démarche particulièrement importante pour les collègues désirant muter soit effectivement mise en pratique dans toutes les académies!

M. Vincent Peillon s'est également engagé auprès du SNALC à abroger le dispositif Eclair dans sa forme actuelle pour la prochaine rentrée.

Enfin, le SNALC a rappelé la nécessité d'être attentif au bon déroulement des épreuves anticipées d'histoire-géographie en premières S et a été heureux d'apprendre que, conformément à ses demandes réitérées, l'histoire-géographie serait à nouveau obligatoire en Terminale S en 2013-2014.

Ainsi, pour le SNALC-FGAF, syndicat toujours à l'écoute des préoccupations des professeurs, ces premières mesures positives du nouveau ministre démontrent sa volonté de rester proche du terrain et présagent favorablement de la qualité du dialogue social au sein du ministère.


vendredi 4 mai 2012

Fin du « Collège unique » ?


Le SNALC-FGAF ne peut qu’approuver la promulgation du décret n°2012-566 du 24 avril 2012 relatif à « l'accès au dispositif d'initiation aux métiers en alternance ». Le SNALC a toujours été le seul syndicat enseignant à dénoncer l’iniquité et l’incohérence du « Collège unique ». Sa fonction socialement illusionniste a en effet provoqué l’ajustement des contenus éducatifs sur les normes les plus basses, la dégradation conséquente du niveau de connaissances globales des élèves et finalement un échec scolaire temporairement masqué par le passage automatique en classe supérieure et par l’augmentation programmée mais artificielle des taux de réussite aux examens. Il a été l’agent du nouveau conservatisme social qui accable notre pays.
Pour le SNALC-FGAF, le « Collège unique » est  un facteur d’aggravation des violences en milieu scolaire en enfermant une partie non négligeable des élèves, qui ont d’autres aptitudes, dans une voie scolaire unique pour laquelle ils ne se sentent absolument pas motivés. Au-delà, il s'agit de rendre toute sa valeur à la diversité des voies d'accès à la maturité et à l'indépendance, raison de tout enseignement. L'alternance, alternative scolaire, doit aussi favoriser le retour choisi et voulu à l'enseignement long.
C’est pourquoi le SNALC a toujours revendiqué le rétablissement de filières adaptées au niveau, aux capacités et aux aspirations des élèves dans toute leur diversité. Il a voulu la promotion et la revalorisation, en articulation avec les voies générales, d’une formation professionnelle de qualité, adaptée aux besoins économiques et sociaux, dans le cadre du service public d’éducation.   
Pour le SNALC, le décret n°2012-566 du 24 avril 2012 constitue donc un véritable progrès pour l’amélioration du système de formation et d’éducation dès lors qu’il met en place un dispositif d'initiation aux métiers en alternance, sans condition d’âge, permettant de « souscrire un contrat d’apprentissage » et d’obtenir un statut d'apprenti en conservant une formation poursuivie « sous statut scolaire ».
Néanmoins, le SNALC-FGAF tient à exprimer sa réserve quant à la promulgation en cette période de campagne électorale d'un décret qui pourrait, selon le ministre de l’Éducation nationale, être révisé ! Le SNALC rappelle qu’hormis les heureuses réformes de l’enseignement primaire, il s’est opposé à la politique éducative qui a été menée depuis maintenant cinq ans. Elle a conduit à la suppression de postes de fonctionnaires de l’Éducation nationale, aux pires attaques contre les statuts et l’évaluation des professeurs, à la dégradation des conditions d’exercice du métier d’enseignant, à une réforme désastreuse des lycées, à la mise en place d’une autonomie des établissements scolaires contraire au principe républicain d’unité de l’instruction publique

Paris, le 2 mai 2012
Contact : Albert-Jean MOUGIN, Vice-président du SNALC-FGAF, au 06 98 46 87 01.                                 
(Contact presse : Emmanuel Protin au 06 17 82 23 05, pressesnalc@snalc.fr)
 

samedi 21 avril 2012

Le SNALC élargit son champ de syndicalisation

A l'issue du Congrès national du SNALC qui s'est tenu à Nice du 2 au 6 avril 2012, François PORTZER, professeur agrégé d'histoire-géographie, a été réélu pour trois ans à la tête du SNALC-FGAF.

Confirmé dans ses fonctions et entouré d'un Bureau national renouvelé et rajeuni, le Président national du SNALC-FGAF a réaffirmé, dans la perspective des prochaines élections professionnelles de 2014, la volonté de son organisation de devenir le point de rassemblement des vrais défenseurs de l'Ecole Républicaine.

C'est pourquoi le syndicat a décidé d'élargir désormais son champ de syndicalisation à tous ceux, professeurs du primaire comme du secondaire, chefs d'établissements comme inspecteurs ou encore personnels administratifs de l'Education nationale, qui croient en une Ecole de la République ouverte à tous, fondée sur la transmission du savoir et la valorisation de l'effort.

Dans cet esprit, le SNALC s'opposera dans toutes les instances où il siège, au Conseil Supérieur de l'Education en particulier, au pédagogisme et à toute forme d'apprentissage relevant d'expérimentations nocives pour les élèves. Dans le 1er degré le SNALC affirme dès à présent sa volonté de revenir à des méthodes traditionnelles d'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul, méthodes qui ont permis par le passé à tous les enfants, notamment ceux issus de milieux culturellement défavorisés, d'appréhender la suite de leurs études dans de bonnes conditions.

Totalement indépendant des partis politiques et ne bénéficiant d'aucune subvention, le SNALC-FGAF, fort de ses 340 élus académiques et nationaux, entend donc ainsi continuer à participer activement au débat sur l'Ecole, quelle que soit la couleur politique du prochain Président de la République.

Le SNALC a enfin rappelé son attachement à la Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires (FGAF), seule organisation syndicale de fonctionnaires politiquement autonome, et son refus de rejoindre une quelconque confédération syndicale politisée.