Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

samedi 9 avril 2011

Après le procés du 11 février (Rediffusion)

Le procès : ce que l'on constate, ce que l'on espère, ce que l'on attend.

I°) Ce que le SNALC constate à l'issue du procès dit du Rectorat :

· Plusieurs affaires ont été étrangement mêlées au risque d'engendrer un amalgame préjudiciable aux prévenus innocents.

· Ce risque semble conjuré : la Justice chemine visiblement en ce qui concerne l'affaire dite du bac vers un verdict de compréhension et d'équité.

· En ce qui concerne les affaires internes au rectorat, nous ne pouvons passer sous silence la condamnation d'une adjointe administrative qui, appréciée de tous, a dû seule assumer des tâches diverses et compliquées et ce, pour la première fois de sa carrière. Personne d'autre ne semble porter la responsabilité des anomalies : il en va ainsi de la cascade de recteurs ectoplasmiques qui se sont succédé pour le plus grand malheur du rectorat et donc de l'académie.

· Deux jeunes candidats sur trois ont été relaxés. Mais pourquoi donc la troisième a t-elle été condamnée? N'a-t-elle pas, comme les autres, à son âge, un avenir?

II°) Ce que le SNALC espère, c'est qu'au terme de son cheminement, l'affaire du bac n'en soit plus une : la note finale a été attribuée par un jury légalement constitué et non par un seul professeur. En amont de cette décision, des professeurs se parlent, comparent leurs résultats, discutent : rien de plus naturel et, disons le tout net, rien de plus ordinaire. Autrement dit, on aurait pu faire l'économie de ce procès-là. Et ainsi épargner les souffrances de nos collègues et de leurs familles. Puisqu'il n'y a pas eu de non-lieu, qu'il y ait donc une relaxe générale.

II°) Qu'on y prenne garde: le 20 mai, on voudra sans doute tourner la page. Sachons regarder lucidement la situation de l'académie. Voici que le SNALC en attend :

Il y a quelques années, une mission de l'Inspection Générale avec rapport à l'appui, en dépit de grandes maladresses et de certaines contre-vérités, aurait pu servir de tremplin à une discussion générale sur le fonctionnement sous tous ses aspects de l'Éducation Nationale en Corse. Elle est, hélas!, restée lettre morte.

Aujourd'hui, il y a ces affaires, ces procès : il faut qu'ils aillent à leur terme dont nous demandons qu'il soit la relaxe dans l'affaire du bac et une meilleure équité en faveur de l'Adjointe administrative et de la seule candidate condamnée. Mais, il serait grand temps que, sans attendre on ne sait quels missionnaires venus d'ailleurs, les acteurs réels de l'Éducation Nationale en Corse se retrouvent et regardent ensemble à la loupe tout ce qui va et tout ce qui ne va pas chez nous.