Le Bureau Académique du SNALC de Corse, ses adhérents et sympathisants, réunis en Congrès
annuel vendredi 7 juin 2013 à l’Hôtel Campo Dell’Oro d’Ajaccio, avaient le grand plaisir d’accueillir le
Président national du SNALC, François Portzer, accompagné de son Trésorier, Laurent Marconcini.
Venus des quatre coins de l’île, une cinquantaine d’enseignants et conseillers principaux d’éducation
ont eu tout loisir de s’exprimer dans la plus totale convivialité sur des sujets divers et variés concernant
notre actualité professionnelle nationale et académique.
Comme a su le rappeler François Portzer, le SNALC est un syndicat apolitique, profondément attaché à la défense de la pédagogie dans une école républicaine qui doit se faire le fer de lance de la promotion sociale au sein d’un système scolaire tenant compte des différences de parcours et d’aptitudes des élèves dans une structure éducative qui doit cependant rester commune à tous. « Différencier sans diviser », « créer des parcours sans instaurer des filières », telle est la conception du projet d’école – et de collège pour commencer – « modulaire » que le SNALC a présenté à la DGESCO le 30 avril dernier : une proposition favorablement accueillie semble t-il, pour lutter contre l’échec scolaire dans un système qui se voudrait plus pragmatique, moins uniforme, permettant l’acquisition obligatoire des bases et des fondamentaux par tous tout en donnant aussi l’opportunité à ceux qui le peuvent, et si possible au plus grand nombre, d’approfondir les enseignements au-delà de ce qu’ils ont à offrir au départ. Le SNALC est un syndicat de terrain qui souhaite par là-même réaffirmer également sa volonté de ne pas simplement critiquer et défaire l’existant sans apporter de solutions éducatives concrètes et adaptées à la réalité contrastée de l’ensemble des élèves et des enseignants. Le SNALC s’est également largement investi dans les propositions qui émergeront en automne prochain du projet finalisé de Refondation de l’Ecole de la République.
Sur le plan académique, les représentants nationaux du SNALC ont tenu à saluer le travail des divers actants du syndicat au niveau insulaire, membres du bureau académique ou simples adhérents qui, de par leur implication et leur fidélité avérée, ont contribué à faire du SNALC de Corse une entité toujours aussi reconnue au niveau local, accueillant de surcroit chaque jour de nouveaux venus. Le SNALC a également récemment étendu son champ de syndicalisation et remercie désormais les enseignants du primaire qui ont su adhérer localement et ainsi faire confiance aux valeurs qu’il défend.
Les débats très ouverts ont tendu à balayer divers sujets qui rythment notre quotidien et seront relayés bien sûr au niveau ministériel par nos représentants nationaux convaincus de leur légitimité : parmi eux notre attachement à développer et à dynamiser la carte des formations dans l’île en renforçant un partenariat entre Education Nationale et Région, le problème propre à notre situation géographique des coûts de transport et d’hébergement en période d’examens pour les enseignants amenés à se déplacer dans l’île et sur le continent pour interroger dans le supérieur, la gestion des ressources humaines et le problème récurrent des établissements excentrés que représentent les collèges dits « ruraux » en proie chaque année à des carences d’octroi de moyens physiques et parfois matériels. Pour terminer, dans le cadre du débat sur la co-officialité de la langue corse, François Portzer a tenu à réaffirmer l’attachement de notre syndicat au développement des langues régionales.
En fin d’après-midi, à l’issue d’une agréable journée, promesse fut faite et sera tenue de se retrouver tous l’an prochain autour de la table de l’amitié dans un même esprit de travail constructif et porteur d’évolution puisqu’il est fort appréciable que notre section académique et nos adhérents eux- mêmes puissent désormais, grâce à de telles rencontres et à la présence de représentants siégeant dans les diverses commissions ministérielles, faire entendre leur voix au niveau national.
Comme a su le rappeler François Portzer, le SNALC est un syndicat apolitique, profondément attaché à la défense de la pédagogie dans une école républicaine qui doit se faire le fer de lance de la promotion sociale au sein d’un système scolaire tenant compte des différences de parcours et d’aptitudes des élèves dans une structure éducative qui doit cependant rester commune à tous. « Différencier sans diviser », « créer des parcours sans instaurer des filières », telle est la conception du projet d’école – et de collège pour commencer – « modulaire » que le SNALC a présenté à la DGESCO le 30 avril dernier : une proposition favorablement accueillie semble t-il, pour lutter contre l’échec scolaire dans un système qui se voudrait plus pragmatique, moins uniforme, permettant l’acquisition obligatoire des bases et des fondamentaux par tous tout en donnant aussi l’opportunité à ceux qui le peuvent, et si possible au plus grand nombre, d’approfondir les enseignements au-delà de ce qu’ils ont à offrir au départ. Le SNALC est un syndicat de terrain qui souhaite par là-même réaffirmer également sa volonté de ne pas simplement critiquer et défaire l’existant sans apporter de solutions éducatives concrètes et adaptées à la réalité contrastée de l’ensemble des élèves et des enseignants. Le SNALC s’est également largement investi dans les propositions qui émergeront en automne prochain du projet finalisé de Refondation de l’Ecole de la République.
Sur le plan académique, les représentants nationaux du SNALC ont tenu à saluer le travail des divers actants du syndicat au niveau insulaire, membres du bureau académique ou simples adhérents qui, de par leur implication et leur fidélité avérée, ont contribué à faire du SNALC de Corse une entité toujours aussi reconnue au niveau local, accueillant de surcroit chaque jour de nouveaux venus. Le SNALC a également récemment étendu son champ de syndicalisation et remercie désormais les enseignants du primaire qui ont su adhérer localement et ainsi faire confiance aux valeurs qu’il défend.
Les débats très ouverts ont tendu à balayer divers sujets qui rythment notre quotidien et seront relayés bien sûr au niveau ministériel par nos représentants nationaux convaincus de leur légitimité : parmi eux notre attachement à développer et à dynamiser la carte des formations dans l’île en renforçant un partenariat entre Education Nationale et Région, le problème propre à notre situation géographique des coûts de transport et d’hébergement en période d’examens pour les enseignants amenés à se déplacer dans l’île et sur le continent pour interroger dans le supérieur, la gestion des ressources humaines et le problème récurrent des établissements excentrés que représentent les collèges dits « ruraux » en proie chaque année à des carences d’octroi de moyens physiques et parfois matériels. Pour terminer, dans le cadre du débat sur la co-officialité de la langue corse, François Portzer a tenu à réaffirmer l’attachement de notre syndicat au développement des langues régionales.
En fin d’après-midi, à l’issue d’une agréable journée, promesse fut faite et sera tenue de se retrouver tous l’an prochain autour de la table de l’amitié dans un même esprit de travail constructif et porteur d’évolution puisqu’il est fort appréciable que notre section académique et nos adhérents eux- mêmes puissent désormais, grâce à de telles rencontres et à la présence de représentants siégeant dans les diverses commissions ministérielles, faire entendre leur voix au niveau national.
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