Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

dimanche 30 mars 2008

Permanences téléphoniques du SNALC (informations et conseils)

Des permanences téléphoniques accompagneront la saisie des voeux du mardi 25 mars au mercredi 16 avril 2008. Les collègues intéressés (notamment les stagiaires, les professeurs en mesure de carte scolaire et ,bien sûr, les professeurs désirant changer d'affectation) sont cordialement invités à contacter Lucien Barbolosi au 06 80 32 26 55, Pierre-Dominique Ramacciotti au 06 11 27 16 35, Anne-Marie Colombani au 04 95 51 33 84 (sauf du 6 au 11 avril), René Irolla au 04 95 21 01 69 (sauf mardi 1er avril et mercredi 2 avril) et pour les CPE : Xavier Lacombe au 06 10 49 28 69.


Pour le Bureau académique du SNALC.

samedi 22 mars 2008

Mise au point !!!

Le SNALC de Corse s’insurge contre les propos mensongers et calomnieux qu’une organisation syndicale à propager au lycée de Corte, au lendemain du CTPA du jeudi 20 mars 2008. Le SNALC de Corse réagira en conséquence.
Le bureau académique du SNALC tient néanmoins à préciser qu’il s’est opposé et s’opposera toujours aux suppressions de postes dans notre académie.

samedi 15 mars 2008

Avancement des Certifiés et des P.EPS : "le mauvais coup de la FSU contre l'equité."

Deux petites manoeuvres, l'une sans conséquence, l'autre préjudiciable à certains de nos collègues et à l'élémentaire équité.

La CAPA des Certifiés et des P. EPS pour l'avancement a eu lieu le 6 février 2008, mais ce jour-là, coup de théâtre: la FSU demande une réunion d'un groupe de travail et donc le report de la CAPA. Passons sur l'élégance qui consiste à avoir en main les documents préparatoires de la CAPA 15 jours avant la date de réunion et se taire jusqu'au jour de ladite réunion pour la faire reporter ... au 14 mars.

Mais pour quelle(s) raison(s) ce beau tumulte?

1°) La FSU s'étonne que ce ne soit plus l'âge qui départage les collègues ayant même barème. Elle feint d'ignorer l'arrêt du Conseil d'Etat interdisant la référence prioritaire à l'âge en pareil cas. Bon gré, mal gré, on se doit d'appliquer cet arrêt. Coup d'épée dans l'eau pour la FSU : c'est le critère de l'ancienneté dans le corps qui a été retenu et qui devait l'être obligatoirement, l'âge était pris en compte en second lieu. Sur ce plan, entre les documents du 06/02/08 et ceux du 14/03/08, aucun changement.

2°) En revanche, la seconde demande de la FSU en faveur de la fusion des listes de promouvables du second degré et du Supérieur (les professeurs du Secondaire détachés dans le Supérieur) allait aboutir à des changements inéquitables pour certains professeurs des lycées et des collèges. Inéquitables, parce que les uns sont notés sur 40 par le Chef d'établissement et sur 60 par l'IPR, les autres sur 100 par le seul Président de l'Université (ou le seul Directeur de l'IUFM). Certes, le SNALC a aussi conscience que la loi des petits nombres défavorisait ces derniers, mais le remède ne peut se faire au détriment des professeurs de collèges et de lycées. Donc, si le SNALC n'est pas a priori contre la fusion des deux listes, ce doit être à condition que les critères de notation soient rigoureusement les mêmes.
L'Admistration rectorale, incapable comme d'habitude de résister à la pression des lobbies, a suivi, toute honte bue, l'attitude inqualifiable de la FSU, promettant mollement de péréquer les notes des détachés dans le supérieur ( nettement au-dessus de celles des professeurs de collèges et de lycées.)
Le document du 14 mars démontre que nous avions raison : 4 collègues du Secondaire promus le 6 février ne le sont plus maintenant et les notes du Supérieur n'ont pas été du tout péréquées...

Notre position -celle du SNALC- vise, elle, à l'équité : on ne peut mêler Supérieur et Secondaire qu'avec un même système de notation. Si nous n'amplifions pas la contestation dès maintenant, quatre collègues cette année et bien d'autres dans les collèges et les lycées les années suivantes seront pénalisés injustement..

Ne l'oubliez pas ...


vendredi 7 mars 2008

Audience rectorale du 3 mars : les espoirs et les inquiétudes du SNALC

En préambule, le SNALC a brossé un bref tableau de l'Académie de Corse : absence de dialogue depuis 3-4 ans, discrédit sur l'organisation et le déroulement de certains concours (IUFM, SASU ...), retards d'inspection pédagogique excessifs préjudiciables à la carrière de certains professeurs... Le Recteur, conscient de ces problèmes et de leur gravité, s'y attelle déjà.
Les sujets abordés sont allés de la nécessaire équité en matière d'avancement, notamment en ce qui concerne les certifiés- et d'une plus grande rigueur en matière de promotion interne dans le corps des agrégés -sujets pour lesquels un certain consensus est apparu- au problème actuel qui agite légitimement les salles de professeurs, celui de la suppression des postes (43). Ce que le SNALC ne saurait accepter, c'est la tranformation des postes budgétaires en heures supplémentaires à l'année pour « faire du chiffre », avec son cortège de mesures de carte scolaire douleureuses. Le SNALC a demandé et obtenu que le CTPA soit précédé d'une libre discussion sur les mesures de carte scolaire les plus préjudiciables à nos collègues.
La question de la notation des professeurs par les élèves fait apparaître un total accord : le site aurait dû faire objet d'une interdiction complète. A nos yeux, l'anonymat des professeurs « jugés » constitue un verdict mou et lâche. La notion de liberté d'expression invoquée par les créateurs du site ne montre que l'inculture de ces fossoyeurs de l'autorité des maîtres.
Sur le chapitre des contractuels enfin, le SNALC a demandé et obtenu la création d'un groupe de travail pour que soient établis un barème, un accompagnement pédagogique (avec professeurs référents et visite d'IPR) et surtout une grille de salaire, le traitement actuel des contractuels étant synonyme de paupérisation.
En bref, audience claire et dense, témoignant d'un réel souci de dialogue. Nous jugerons sur actes.

Pour le Bureau académique du SNALC.