Le SNALC-FGAF est sorti rassuré de la réunion qui s'est tenue ce jour à la Direction Générale de l'Enseignement SCOlaire au sujet des calendriers scolaires des trois prochaines années. Nous notons tout d'abord qu'est acté le maintien d'une année comportant 36 semaines de cours, ce qui faisait partie de nos revendications. Les calendriers qui nous ont été présentés correspondent à nos demandes, et ont pris en compte plusieurs des remarques que nous avions faites précédemment pour les améliorer et permettre d'arriver à un résultat correct.
Le SNALC-FGAF est tout particulièrement satisfait que soit mis fin à la procédure de rattrapage d'une journée sur deux mercredis après-midi, qui occasionnait d'innombrables problèmes dans les établissements et ne satisfaisait personne. Cela permettra également de mettre fin à la polémique lancée par des organisations en mal de notoriété, qui ne proposent rien et cherchent à effrayer les collègues en avançant des raisonnements faux et des arguments erronés. Le SNALC-FGAF ne s'associe pas à une telle conception du syndicalisme.
Le SNALC-FGAF souhaite des réponses claires concernant la situation des stagiaires qui auraient à assurer leur service sur la toute fin du mois d'août alors qu'ils ne le peuvent normalement qu'à partir du 1erseptembre. Ce point est pour l'instant non résolu alors qu'il est de la première importance pour nos futurs collègues stagiaires.
Enfin, le SNALC-FGAF rappelle qu'il est opposé dans les années à venir à tout bouleversement inconsidéré du calendrier scolaire au nom des « rythmes scolaires » ou du dogme du « 7 semaines de cours + 2 semaines de vacances ». Nous refusons tout particulièrement l'ajout d'une 37e semaine de cours au mois de juillet ou au mois d'août, ainsi qu'un éventuel zonage des vacances d'été. Ces points, qui ont été évoqués par diverses organisations mais pas par l'administration, sont fondés sur des conceptions idéologiques de l'intérêt de l'élève, qui ne sont nullement prouvées. Le SNALC-FGAF rappelle que les pays qui réussissent le mieux dans les enquêtes internationales ne respectent absolument pas le rythme « 7+2 ». Une étude de l'OCDE signale en revanche le lien très fort qui existe entre performance scolaire et ordre dans la classe. Peut-être conviendrait-il de se préoccuper de la question de l'autorité des professeurs plutôt que de chercher des rythmes idéaux qui n'existent pas.