Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

mercredi 6 novembre 2013

Le rattrapage, ça suffit!!!!

Le SNALC-FGAF exprime son ras-le-bol au sujet des « journées de rattrapage » auxquelles sont soumis les personnels de l'Éducation nationale. Sous le prétexte tatillon de faire effectuer une semaine complète, sans quoi probablement tous les élèves échoueraient subitement, on place personnels, parents et enseignants dans des situations ubuesques, que le SNALC-FGAF a pourtant signalées depuis fort longtemps.

Ainsi on ne sait même pas quel jour on rattrape (cela variant d'une académie à l'autre) ; ainsi l'organisation des Associations Sportives est mise sens dessus dessous ; ainsi certains établissements rattrapent des demi-journées sur des demi-journées où ils travaillent déjà ; ainsi on annonce aux personnels qu'ils rattrapent une journée qu'ils ont déjà travaillée, créant de ce fait une frustration et une colère légitimes.

Le SNALC-FGAF demande donc que l'on mette fin une bonne fois pour toutes à la pratique des journées de rattrapage. Il rappelle que si tout le temps que l'on passe à l'école à des activités annexes, à des « éducations à... », à des pseudo-accompagnements, à des interventions sur tout et parfois sur n'importe quoi... était en réalité passé à assurer l'enseignement disciplinaire auquel les élèves ont droit et dont ils ont besoin, l'École de la République se porterait certainement mieux. L'enseignement est primordial ; les rattrapages sont inutiles : ce sont deux vérités qu'il serait temps d'admettre.

mercredi 30 octobre 2013

Langues régionales : une chance pour la République

Langues régionales : une chance pour la République
 
 
 
À l'occasion de son congrès national de réflexion, le SNALC-FGAF a souhaité affirmer une position claire sur l'enseignement des langues régionales en France et faire des propositions concrètes à ce sujet.

Le SNALC-FGAF défend un enseignement exigeant et structuré des langues régionales, afin de favoriser un enrichissement culturel et linguistique chez les élèves. Les langues régionales ne menacent pas l'unité de notre pays ; au contraire, leur étude favorise l'apprentissage d'autres langues vivantes ainsi que des langues anciennes. Loin des replis communautaristes, les langues régionales s'inscrivent dans le cadre du creuset républicain et ne doivent pas être le lieu de pressions politiques. L'enseignement du français demeure évidemment la priorité dans notre école mais cela n'a rien d'incompatible avec les langues régionales.

Afin que celles-ci constituent une chance pour nos élèves, leur enseignement doit s'inscrire dans le cadre européen (CECRL) et être assuré par des professionnels disposant d'un haut niveau de qualification. Pour ces raisons, le SNALC-FGAF demande que l'on intensifie et garantisse le recrutement sur concours national et souhaite la création d'une agrégation pour les différentes langues régionales enseignées dans l'école française.

Le SNALC-FGAF propose de surcroît la création de créneaux d'enseignement de langues régionales dans le premier degré sur l'horaire de langues vivantes, au choix des familles. Les langues régionales ont enfin toute leur place dans le collège modulaire que nous proposons, ainsi que dans nos trois lycées, et c'est pourquoi nous demandons la possibilité de généraliser les Disciplines Non Linguistiques en langue régionale avec création, le cas échéant, de la certification idoine.

 

mardi 29 octobre 2013

Message VIDEO du ministre Vincent Peillon à l'attention des congressistes du SNALC-FGAF

Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, n'ayant pu venir à notre congrès malgré sa volonté d'y assister et d'y intervenir, a transmis au SNALC-FGAF un message vidéo officiel qui salue notre action et rappelle l'importance de nos valeurs. Vous pouvez visionner ce message à l'adresse suivante : http://www.dailymotion.com/video/k3tf0I69hTK5jl4LOla ou en cliquant sur l'image ci-dessous.

Plus que jamais, le SNALC-FGAF est reconnu comme une force de proposition nécessaire à la refondation de notre Ecole ainsi qu'à l'amélioration des conditions de travail de tous les personnels. Notre représentativité est désormais incontestable.
 
 
Président national du SNALC-FGAF 

 

mercredi 18 septembre 2013

Calendriers scolaires : le SNALC entendu !


Le SNALC-FGAF est sorti rassuré de la réunion qui s'est tenue ce jour à la Direction Générale de l'Enseignement SCOlaire au sujet des calendriers scolaires des trois prochaines années. Nous notons tout d'abord qu'est acté le maintien d'une année comportant 36 semaines de cours, ce qui faisait partie de nos revendications. Les calendriers qui nous ont été présentés correspondent à nos demandes, et ont pris en compte plusieurs des remarques que nous avions faites précédemment pour les améliorer et permettre d'arriver à un résultat correct.

Le SNALC-FGAF est tout particulièrement satisfait que soit mis fin à la procédure de rattrapage d'une journée sur deux mercredis après-midi, qui occasionnait d'innombrables problèmes dans les établissements et ne satisfaisait personne. Cela permettra également de mettre fin à la polémique lancée par des organisations en mal de notoriété, qui ne proposent rien et cherchent à effrayer les collègues en avançant des raisonnements faux et des arguments erronés. Le SNALC-FGAF ne s'associe pas à une telle conception du syndicalisme. 

Le SNALC-FGAF souhaite des réponses claires concernant la situation des stagiaires qui auraient à assurer leur service sur la toute fin du mois d'août alors qu'ils ne le peuvent normalement qu'à partir du 1erseptembre. Ce point est pour l'instant non résolu alors qu'il est de la première importance pour nos futurs collègues stagiaires. 

Enfin, le SNALC-FGAF rappelle qu'il est opposé dans les années à venir à tout bouleversement inconsidéré du calendrier scolaire au nom des « rythmes scolaires » ou du dogme du « 7 semaines de cours + 2 semaines de vacances ». Nous refusons tout particulièrement l'ajout d'une 37e semaine de cours au mois de juillet ou au mois d'août, ainsi qu'un éventuel zonage des vacances d'été. Ces points, qui ont été évoqués par diverses organisations mais pas par l'administration, sont fondés sur des conceptions idéologiques de l'intérêt de l'élève, qui ne sont nullement prouvées. Le SNALC-FGAF rappelle que les pays qui réussissent le mieux dans les enquêtes internationales ne respectent absolument pas le rythme « 7+2 ». Une étude de l'OCDE signale en revanche le lien très fort qui existe entre performance scolaire et ordre dans la classe. Peut-être conviendrait-il de se préoccuper de la question de l'autorité des professeurs plutôt que de chercher des rythmes idéaux qui n'existent pas.

Concours et recrutement 2014


Les inscriptions aux concours de la session 2014 auront lieu :
 
- du 10 septembre au 22 octobre 2013 pour les concours externes, internes et les troisièmes concours
 
- du 1er au 22 octobre 2013 pour les recrutements réservés

Pour des infos complémentaires suivez le lien.

 

samedi 7 septembre 2013

Histoire et Géographie : aménagements réussis


Le SNALC-FGAF se félicite des aménagements des programmes d'Histoire, Géographie et Éducation Civique en 3e, Terminale L/ES et 1e et Terminale Pro, désormais consultables sur le site Eduscol. Nous avions appelé dans le cadre d'une pétition intersyndicale à des allègements que les collègues estimaient nécessaires et ces allègements ont été faits.

Le SNALC-FGAF avait d'ailleurs fait remonter les propositions des collègues dans un document complet qu'il avait soumis à l'Inspection Générale et à la Direction Générale de l'Enseignement Scolaire. Nous constatons que la majeure partie de nos propositions ont été reprises. Les collègues disposeront ainsi de conditions d'enseignement bien plus satisfaisantes pour travailler avec leurs élèves sur ces programmes restructurés et pour les préparer à l'examen.

Bien entendu, le SNALC-FGAF regrette que le calendrier de ces aménagements ait mis les collègues en difficulté dans la préparation de leur année scolaire et de leur progression. Nous avions à ce sujet communiqué dès mercredi dernier les principaux projets d'allègements afin que les professeurs puissent se préparer le plus tôt possible aux modifications envisagées et nous sommes heureux de l'avoir fait, de nombreux collègues nous en ayant d'ailleurs remerciés.

Enfin, le SNALC-FGAF est particulièrement fier d'avoir obtenu que le programme de 3e, à l'exception du thème introductif, puisse être traité dans l'ordre jugé le plus pertinent par les professeurs. Les collègues qui le souhaitent pourront désormais suivre une organisation plus chronologique des événements en ayant par exemple le droit de traiter du Front Populaire entre les deux Guerres mondiales, plutôt que de le faire plusieurs mois après. C'était une demande forte de notre part et de la part de nos collègues et elle a été entendue.

Pour toutes ces raisons, le SNALC-FGAF votera en faveur de ces aménagements au Conseil Supérieur de l'Éducation du 19 septembre prochain.

vendredi 5 juillet 2013

Épreuve d'Histoire-Géographie au Brevet des collèges 2013


Communiqué de presse commun : SNALC-FGAF, SNES-FSU, CGT Educ'Action, SUD Education
 
 
 
Épreuve d'Histoire-Géographie au Brevet des collèges 2013
 
 
Les sujets du Diplôme National du Brevet proposés aux élèves de la série générale vendredi dernier suivent en partie la même logique que ceux du Bac précédemment dénoncés. Avec de tels programmes et une telle forme d'épreuve « le bon sujet » était de toute façon introuvable.
 
Prenant appui sur des programmes pour lesquels nous réclamons des allègements d'urgence, l'épreuve a suscité indignation, voire colère des enseignants lorsqu'ils ont constaté l'importance allouée à des questions souvent traitées à la hâte car situées en fin d'un programme pléthorique. 
 
En outre, les supports documentaires étaient défaillants, les écarts d'exigences importants entre les différentes questions - de surcroît très éparpillées - et certaines questions étaient sans pertinence dans le cadre d'une évaluation terminale.
 
Le constat fut sans appel : dans de très nombreux collèges, la majorité des candidats avait quitté la salle au bout d'une heure de composition. 
 
A l'heure où la DEPP publie une enquête sur la baisse du niveau des élèves en Histoire-géographie, nous sommes persuadés que la tendance ne s'inversera pas avec une telle conception de ces enseignements et de leur évaluation.
 
Programmes et examens sont à revoir en eux-mêmes et dans leur articulation si on veut donner du sens à l'enseignement et lutter contre l'échec scolaire !
 
 
 

Le SNALC défend le latin


Le SNALC-FGAF affirme avec la plus grande force la nécessité de maintenir au collège les options de langues anciennes et de langues régionales sous leur forme actuelle. Reçu en compagnie des autres organisations syndicales par la Direction Générale de l'Enseignement SCOlaire hier, le SNALC-FGAF a eu la surprise de découvrir qu'il était le seul syndicat à soutenir un enseignement optionnel disciplinaire du latin au collège. 

Pour retrouver l'intégralité de l'article cliquez sur le lien.



lundi 1 juillet 2013

Ne l'oubliez pas...

En ce qui concerne la phase d'ajustement dans notre académie, elle doit avoir lieu  le 23 juillet (c'est pas une blague...).

lundi 17 juin 2013

Le blog "je suis en retard"

Découvrez le blog de Jean-Rémi Girard (secrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF)

http://celeblog.over-blog.com/

Vers un collège modulaire

Pour tout savoir sur le collège modulaire cliquez sur le lien....

http://www.snalc.fr/fichiers/pdf/VERS%20%20UN%20COLL%C3%88GE%20MODULAIRE.pdf

dimanche 16 juin 2013

Congrès Académique 2013 du SNALC-FGAF de Corse


Le Bureau Académique du SNALC de Corse, ses adhérents et sympathisants, réunis en Congrès annuel vendredi 7 juin 2013 à l’Hôtel Campo Dell’Oro d’Ajaccio, avaient le grand plaisir d’accueillir le Président national du SNALC, François Portzer, accompagné de son Trésorier, Laurent Marconcini. Venus des quatre coins de l’île, une cinquantaine d’enseignants et conseillers principaux d’éducation ont eu tout loisir de s’exprimer dans la plus totale convivialité sur des sujets divers et variés concernant notre actualité professionnelle nationale et académique.
Comme a su le rappeler François Portzer, le SNALC est un syndicat apolitique, profondément attaché à la défense de la pédagogie dans une école républicaine qui doit se faire le fer de lance de la promotion sociale au sein d’un système scolaire tenant compte des différences de parcours et d’aptitudes des élèves dans une structure éducative qui doit cependant rester commune à tous. « Différencier sans diviser », « créer des parcours sans instaurer des filières », telle est la conception du projet d’école – et de collège pour commencer « modulaire » que le SNALC a présenté à la DGESCO le 30 avril dernier : une proposition favorablement accueillie semble t-il, pour lutter contre l’échec scolaire dans un système qui se voudrait plus pragmatique, moins uniforme, permettant l’acquisition obligatoire des bases et des fondamentaux par tous tout en donnant aussi l’opportunité à ceux qui le peuvent, et si possible au plus grand nombre, d’approfondir les enseignements au-delà de ce qu’ils ont à offrir au départ. Le SNALC est un syndicat de terrain qui souhaite par là-même réaffirmer également sa volonté de ne pas simplement critiquer et défaire l’existant sans apporter de solutions éducatives concrètes et adaptées à la réalité contrastée de l’ensemble des élèves et des enseignants. Le SNALC s’est également largement investi dans les propositions qui émergeront en automne prochain du projet finalisé de Refondation de l’Ecole de la République.
Sur le plan académique, les représentants nationaux du SNALC ont tenu à saluer le travail des divers actants du syndicat au niveau insulaire, membres du bureau académique ou simples adhérents qui, de par leur implication et leur fidélité avérée, ont contribué à faire du SNALC de Corse une entité toujours aussi reconnue au niveau local, accueillant de surcroit chaque jour de nouveaux venus. Le SNALC a également récemment étendu son champ de syndicalisation et remercie désormais les enseignants du primaire qui ont su adhérer localement et ainsi faire confiance aux valeurs qu’il défend.
Les débats très ouverts ont tendu à balayer divers sujets qui rythment notre quotidien et seront relayés bien sûr au niveau ministériel par nos représentants nationaux convaincus de leur légitimité : parmi eux notre attachement à développer et à dynamiser la carte des formations dans l’île en renforçant un partenariat entre Education Nationale et Région, le problème propre à notre situation géographique des coûts de transport et d’hébergement en période d’examens pour les enseignants amenés à se déplacer dans l’île et sur le continent pour interroger dans le supérieur, la gestion des ressources humaines et le problème récurrent des établissements excentrés que représentent les collèges dits « ruraux » en proie chaque année à des carences d’octroi de moyens physiques et parfois matériels. Pour terminer, dans le cadre du débat sur la co-officialité de la langue corse, François Portzer a tenu à réaffirmer l’attachement de notre syndicat au développement des langues régionales.
En fin d’après-midi, à l’issue d’une agréable journée, promesse fut faite et sera tenue de se retrouver tous l’an prochain autour de la table de l’amitié dans un même esprit de travail constructif et porteur d’évolution puisqu’il est fort appréciable que notre section académique et nos adhérents eux- mêmes puissent désormais, grâce à de telles rencontres et à la présence de représentants siégeant dans les diverses commissions ministérielles, faire entendre leur voix au niveau national. 

mardi 28 mai 2013

Lauréats des concours de l'Education Nationale 2013


Lauréats des concours de l'Education Nationale 2013
 


Vous êtes admissible à un concours de l'Education Nationale et nous nous en réjouissons. Le SNALC-FGAF met à votre disposition  une brochure qui vous permettra de prendre connaissance des éléments de barèmes applicables en 2013 ainsi que les démarches à effectuer pour la formulation de vos voeux sur SIAL du 2 au 16 juin 2013.
 

Congrès du Snalc de Corse

Le congrès du Snalc se déroulera le vendredi 7 juin 2013, de 9h à 17h, à l'hôtel Campo dell' oro à Ajaccio. Cette année il se tiendra en présence de notre président national François Portzer et de notre trésorier national Laurent Marconcini. Si vous souhaitez participer à ce congrès rapprochez vous du représentant Snalc de votre établissement, afin qu'il vous fournisse une autorisation d'absence pour cette journée. Pour de plus amples informations n'hésitez pas à nous contacter.

lundi 18 mars 2013

Refondation : quel projet de loi est en débat ?


Le SNALC-FGAF, qui a approuvé devant le CSE le projet de loi actuellement débattu à l'Assemblée nationale, s'inquiète de la cohérence du texte qui pourrait être voté.

En effet, il a pris note des nombreux amendements adoptés par la commission des affaires culturelles et d'éducation, sous la présidence du député Durand, rapporteur de la loi. Dans leur ensemble, ces amendements procèdent d'une vision réactionnaire de l'institution et expriment un conservatisme dangereux, contraire aux intérêts des élèves et de la Nation.

dimanche 24 février 2013

LA FGAF APPROUVE L’ABROGATION DE LA JOURNEE DE CARENCE


Par lettre en date du 27 novembre 2012, la Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires (FGAF) avait alerté le Président de la République sur le caractère néfaste de la journée de carence instituée par le précédent gouvernement en cas de congé maladie pour les fonctionnaires et demandé son abrogation.
Dès lors, la FGAF ne peut que se réjouir de la décision de Madame Marylise Lebranchu d’abroger cette mesure à l’automne 2013.
Cela constitue pour elle un signe supplémentaire de la volonté gouvernementale d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires et la qualité du service public dans notre pays.
Dans cette perspective la FGAF rappelle qu’elle est prête à dialoguer sans tabou avec les pouvoirs publics afin de parvenir à ces objectifs.

Paris, le 21 février 2013


mercredi 6 février 2013

Grève du 12 février: le Snalc soutien les revendications des professeurs des écoles


Le SNALC-FGAF, qui a soutenu le projet de loi de refondation créant 60 000 postes et réinstaurant une entrée progressive dans le métier, maintient la position de bon sens qu'il a toujours défendue depuis le début en toute transparence, à savoir son opposition au décret sur les rythmes en l'état actuel, c'est-à-dire sans compensation sérieuse et sans garantie d'une journée de classe équilibrée pour les élèves comme pour les professeurs.
Il réaffirme par ailleurs que les projets de certains maires visant à mettre en place des pauses méridiennes de 2h30 ou 2h45 doivent être retoqués et qu'une lettre doit être envoyée aux DASEN pour que ces derniers y veillent.
Il demande enfin à nouveau que les professeurs des écoles perçoivent l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (ISOE), ce qui n'est qu'une juste reconnaissance de leur travail.
En conséquence, le SNALC-FGAF apporte son soutien aux personnels du premier degré qui manifesteront le 12 février sur ce mot d'ordre clair qui est le seul à traduire la réelle demande du terrain. 

Pour le second degré le Snalc revendique

http://www.snalc.fr/tract-2013-pour-le-second-degre-le-snalc-revendique,783,282.html

Pour le premier degré le Snalc revendique

http://www.snalc.fr/fichiers/202130129_tract_double_1deg.pdf

Le SNALC dit NON à la semaine de 4,5 jours sans compensation financière


 
 Le SNALC dit NON à la semaine de 4,5 jours sans compensation financière
 
 
 
À l'occasion du Conseil Supérieur de l'Éducation (CSE) consacré au projet de décret sur les rythmes scolaires dans le premier degré, le SNALC-FGAF s'est positionné contre la semaine de quatre jours et demi incluant une journée de travail le mercredi.
 
Le SNALC-FGAF a été sensible aux très nombreuses remontées issues du terrain, qui lui ont permis d'aboutir à plusieurs constats.
 
Tout d'abord, la compensation financière qui avait été promise à un moment aux professeurs des écoles, afin de pallier entre autres les dépenses qu'une telle réforme va entraîner pour ces derniers (frais de carburant, garde d'enfants, par exemple) n'est plus à l'ordre du jour. Le SNALC-FGAF ne peut l'accepter et rappelle qu'il demande une généralisation de l'ISOE à l'ensemble des enseignants de l'école maternelle et élémentaire. Cette demande semble d'autant plus légitime qu'un fonds de 250 millions d'euros minimum a miraculeusement pu être débloqué pour les mairies volontaires pour se lancer dès 2013. Quand a-t-on prévu de débloquer de l'argent pour tous les professeurs, dont le pouvoir d'achat ne cesse de baisser et les conditions de travail de se dégrader ?
 
Cette réforme n'allège en rien la semaine des élèves. Le texte laisse suffisamment de marge pour que ces derniers restent à l'école aussi tard qu'avant mais sans leur permettre d'avoir une coupure le mercredi. Le SNALC-FGAF tient à rappeler que les activités périscolaires sont tout aussi fatigantes, sinon davantage, que les activités scolaires et que, dans certaines écoles, elles se résumeront hélas bien souvent à un regroupement sous le préau, faute de mieux. La durée de la pause méridienne n'est de surcroît pas plafonnée, laissant la porte ouverte à des propositions nocives de la part des communes (une grande ville ayant déjà envisagé de demander une interminable pause méridienne de 2h30). Pour toutes ces raisons, l'objectif affiché de mieux respecter les rythmes de l'enfant - si tant est qu'une telle chose puisse être définie scientifiquement - ne semble pas atteint.
 
Cette réforme laisse entrer davantage que par le passé les collectivités locales dans l'école. Ces dernières peuvent en effet désormais faire des propositions d'organisation du temps scolaire sans même consulter les conseils d'école. De plus, les dérogations ne pourront être acceptées que si elles sont justifiées « par les particularités du projet éducatif territorial ». Le SNALC-FGAF rappelle que le nom de notre ministère est le ministère de l'Éducation NATIONALE, et non de l'éducation communale ou de l'éducation territoriale. Pour lui, le seul organe de proposition légitime est le conseil d'école.
 
Enfin, cette réforme ne fait qu'habiller différemment l'existant. Les élèves de l'école primaire ont subi depuis le début des années 70 une baisse des horaires d'enseignement (27 heures, puis 26 heures en 1990, puis 24 heures en 2008) et, corollairement, une augmentation du nombre d'activités et de disciplines.L'enseignement du français et des mathématiques à l'école primaire fait les frais de chaque réforme et plus personne n'ose nier aujourd'hui que nos élèves sont pour beaucoup en difficulté en ce qui concerne la maîtrise des fondamentaux. Il faut mettre un frein à cette tendance lourde et restaurer pour tous les heures d'enseignement. Un professeur est plus utile devant ses élèves qu'en réunion. Un professeur des écoles est plus utile quand il enseigne le français et les mathématiques, pour lesquels il est supposé avoir été bien formé, que l'anglais, discipline dans laquelle il ne fait souvent que ce qu'il peut. Si nous voulons enrayer le processus qui nous fait glisser chaque fois un peu plus bas dans les enquêtes internationales comme dans les rapports de nos propres instances d'évaluation, c'est uniquement de cette façon que nous y parviendrons et non en avalisant les baisses d'horaires antérieures.

dimanche 6 janvier 2013

Accès aux corps de personnels enseignants, d’éducation et d’orientation




Nous informons nos collègues non-titulaires de la parution récente de la note de service n° 2012-200 du  Bulletin Officiel n° 47 du 20 décembre 2012 qui précise les conditions d’accès et les instructions concernant les concours réservés permettant une intégration aux corps des professeurs certifiés, des professeurs d’éducation physique et sportive, des conseillers principaux d’éducation, des conseillers d’orientation-psychologues, ainsi que les examens professionnalisés réservés d’accès aux corps des professeurs de lycée professionnel et de professeurs des écoles.
Peuvent se porter candidats les contractuels recrutés :
* pour assurer le remplacement momentané de fonctionnaires -qui exercent à temps partiel ou qui sont indisponibles en raison d’un congé statutairement admis par l’administration centrale.
* pour faire face temporairement à la vacance d’un emploi – durée maximale d’un an.
* pour pourvoir des emplois permanents du niveau de la catégorie A
*  pour exercer les fonctions qui correspondent à un besoin permanent, impliquant un service à temps incomplet d’une durée n’excédant pas 70 % d’un service à temps complet
* pour répondre à un besoin saisonnier ou occasionnel
En ce qui concerne les conditions de candidature, nous vous prions cela dit de consulter les précisions apportées en ANNEXE 1 de la note de service.  
La phase d’inscription et de validation pour l’examen professionnalisé réservé d’accès au corps de professeurs des écoles s’effectuera sur http://www.education.gouv.fr/siac1 , celle concernant les recrutements réservés d’accès aux corps des personnels enseignants du second degré, d’éducation et d’orientation s’effectuera quant à elle sur http://www.education.gouv.fr/siac2 , du 15 janvier 2013, à partir de 12 heures, au 21 février 2013, 17 heures. Il est recommandé de ne pas attendre les derniers jours pour s’inscrire !
Les agents ne peuvent se présenter qu’à un seul recrutement réservé au titre d’une même année civile d’ouverture du recrutement.
Des informations rappelant les conditions exigées par la réglementation de chaque recrutement réservé sont mises à disposition des candidats aux adresses Internet précitées à la rubrique « Guide Concours ». Il est recommandé de les consulter avant d’entamer toute procédure d’inscription. Une inscription n’est en rien validée tant que le numéro d’inscription du candidat – définitif et personnel- n’est pas affiché à l’écran. Après validation, les candidats devront imprimer le récapitulatif de leur inscription portant mention de leur numéro d’inscription, l’imprimé à utiliser obligatoirement comme page de garde du dossier sur lequel est pré-imprimé un code barre qui leur est personnel et correspond à leur inscription, la liste des pièces justificatives qu’ils devront fournir à la Division des Personnels et Concours de leur académie d’inscription. En cas d’impossibilité d’inscription sur les services Internet, les candidats pourront formuler des demandes écrites à adresser par voie postale en recommandé simple au service académique chargé de l’inscription au plus tard le jeudi 21 février 2013. Quelle que soit la modalité d’inscription choisie, les candidats recevront par voie postale un récapitulatif de leurs données et informations personnelles saisies lors de l’inscription ainsi qu’un formulaire indiquant les pièces justificatives à fournir et à adresser au service d’inscription, qui est, pour les candidats en activité, celui du Rectorat de l’académie de leur résidence administrative.
Les candidats doivent remplir les conditions générales d’accès à un emploi public – nationalité française, jouissance de leurs droits civiques, absence de condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions postulées, position régulière au regard des obligations du service national. La réglementation ne comporte pas – sauf cas particulier à lire dans la note de service - de condition d’âge pour l’inscription aux recrutements réservés.
L’épreuve d’admissibilité des concours réservés d’accès aux corps des professeurs certifiés, professeurs d’EPS, des CPE, des COP, des PLP, Professeurs des Ecoles, consiste en l’étude par un jury d’un dossier de RAEP – reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle. L’examen professionnalisé réservé est constitué d’une épreuve orale d’admission portant sur le dossier de RAEP. Ce dernier doit être transmis au plus tard le vendredi 8 mars 2013 par voie postale, en un seul exemplaire et en recommandé simple, la cachet de la poste faisant foi. Le calendrier prévisionnel de l’épreuve orale d’admission est à consulter sur  http://www.education.gouv.fr/siac2, à la rubrique « Publinet ».
Les candidats au corps de Professeur des Ecoles subiront l’épreuve d’admission dans le ou les centre(s) déterminé(s) par le service des examens et concours de leur académie d’inscription. Les candidats aux corps du second degré subiront cette même épreuve d’admission dans un centre déterminé par la sous-direction du recrutement de l’administration centrale.
Les candidats au corps de Professeur des Ecoles sont convoqués individuellement par le service responsable de l’organisation de l’examen. Les candidats admissibles aux concours réservés du second degré sont convoqués à l’épreuve d’admission par lettre et sur « Publinet ».
Les candidats aux corps du second degré qui n’auraient pas reçu leur convocation 10 jours avant le début de l’épreuve d’admission devront impérativement contacter la Direction Générale des Ressources Humaines, sous-direction du recrutement, 72 Rue Regnault 75243 Paris, cedex 13.
Les résultats d’admission à l’examen professionnalisé réservé du premier degré pourront être consultés sur le site Internet de l’académie. Ceux des candidats aux corps du second degré seront accessibles à http://www.education.gouv.fr/siac2, rubrique « Publinet ».

Nous nous tenons à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire et souhaitons d’ores et déjà bonne chance aux futurs candidats !