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La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
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lundi 26 novembre 2012

Projet de cooficialitè de la langue corse


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COMMUNIQUE du SNALC-FGAF de Corse PROJET DE COOFFICIALITE DE LA LANGUE CORSE
Ajaccio, le 23 novembre 2012
A propos du projet sur la co-officialité de la langue corse, le SNALC tient à réaffirmer son profond attachement à la langue corse. Il rappelle par le présent communiqué qu’il a été l’un des premiers syndicats insulaires à défendre l’enseignement obligatoire de cette langue et se veut donc favorable à ce titre à ce qu’une telle décision soit désormais prise sur le territoire.
Toute mesure tendant à favoriser et à promouvoir le développement de cette langue aura notre approbation. En effet, il est indéniable qu’au-delà du fait que nous sommes en Corse et à ce titre conscients de l’importance que revêt le maintien de notre culture au travers de notre langue, l’apport d’un nouveau savoir linguistique reconnu comme tel et rendu obligatoire comme le sont déjà d’autres disciplines, ne peut qu’enrichir nos élèves, comme tout autre savoir acquis ou soumis à une reconnaissance institutionnelle qui permette à tous son acquisition dans les meilleures conditions possibles.
Ainsi, le SNALC est bien sûr également favorable à la valorisation des filières bilingues et de tous les actants du système qui s’investissent réellement au quotidien pour faire en sorte que la langue corse soit reconnue et parlée par le plus grand nombre. Le SNALC approuve totalement le fait que « des modalités de bonification définies par convention avec l’Etat [soient] prises en compte pour l’évolution de carrière des enseignants » détenteurs d’une habilitation en langue corse (Article 11,d, du rapport du Président du Conseil Exécutif de Corse sur la proposition de statut pour la coofficialité et la revitalisation de la langue corse)
Cependant, le SNALC, syndicat autonome et apolitique fortement attaché à l’Ecole de la République, ne renoncera pas à défendre le statut des enseignants qui sont des fonctionnaires de l’Etat, ce qui leur garantit à ce titre une indépendance certaine tant au niveau professionnel qu’idéologique et personnel.
Il est important selon nous de maintenir un système national de recrutement des professeurs qui ne soit en rien soumis aux aléas de l’obtention d’une certification de niveau B2 en langue corse, en l’occurrence. Ainsi le SNALC n’acceptera pas que l’on puisse imposer à tous les collègues affectés dans l’Académie d’obtenir cette certification et il pose désormais le problème du sort qui serait réservé à ceux qui ne l’obtiendraient pas ou qui se refuseraient à la présenter. De même, il s’interroge sur ce que pourrait être la motivation à enseigner cette langue de collègues réticents à passer une habilitation dès lors qu’on leur demanderait de le faire contre leur gré ....
La langue corse, qui fut longtemps la cible de discrimination, ne peut être aujourd’hui installée comme condition unique - et à ce titre inique - de l’obtention d’un statut de fonctionnaire en Corse. Ceci sous-entendrait qu’elle serait devenue elle-même aujourd’hui un vecteur de discrimination tendant à bloquer ou en tout cas à freiner une mobilité institutionnalisée des enseignants sur tout le territoire français, ce que notre déontologie nous interdit d’accepter.
Le Corse doit demeurer un outil pédagogique et non se poser en instrument politique.
Le Bureau Académique du SNALC-FGAF de Corse. 

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