Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

lundi 20 septembre 2010

Journée du 23 septembre : rien n'est joué

Le SNALC estime que tout n'est pas perdu d'avance en matière de réforme des retraites et que des amendements peuvent être encore étudiés et déposés.

Notamment trois points cruciaux : 1°) la décote pour annuités manquantes, 2°) des mesures spécifiques à l'égard des femmes, 3°) la pénibilité de l'exercice de notre métier. Il y a, en effet, un certain nombre de dispositions propres à alléger la fin de carrière qui pourraient être prises sans grever le déficit.

Pour peser sur ces choix, le SNALC appelle les collègues à se mobiliser le jeudi 23 septembre.

Pour le Bureau académique,

vendredi 3 septembre 2010

La rentrée scolaire : analyse du SNALC !!!

Analyses et propositions du SNALC

Le SNALC est las des affrontements manichéens : quand disparaît la nuance, disparaît aussi la richesse des propositions et donc celle des mesures à prendre. Le SNALC se situe dans la nuance, car elle est conforme à la vérité et à la complexité du réel.
Ainsi, en matière de retraite, il nous faut regarder autour de nous. Cependant il est important de faire cesser « la double peine » pour ceux qui ne pourront pas cotiser suffisamment: c'est bien la décote qu'il est nécessaire de supprimer, ce que la plupart des partenaires sociaux ont éludé en 2003.
De son côté, la pénibilité des métiers est un immense chantier: il nous faut là aussi l'explorer, l'approfondir, l'affiner. Nous en sommes aux premiers balbutiements.
Ainsi, en matière de stages de formation des professeurs, il faut nous dire que ce que dispensait jusqu'alors l'IUFM était bien trop théorique, souvent déconnecté de la réalité des classes. Convenons-en, mais ce que l'on veut faire aujourd'hui n'est guère satisfaisant. Pour les enseignants stagiaires, un emploi du temps complet (comme celui des titulaires) représente un travail excessif aux résultats des plus aléatoires. L'impréparation des nouveaux stagiaires pourrait être facteur de risques d'échec. Le SNALC, pour cette année, demande que les néo-stagiaires bénéficient d'un véritable tutorat, d'un véritable suivi tout au long de l'année scolaire effectué par de véritables conseillers pédagogiques bien rémunérés. Pour cette année 2010-2011, voilà qui serait de nature à améliorer sensiblement les choses.
La situation des enseignants stagiaires issus de notre académie est un cas particulier. Actuellement, sur les 23 stagiaires, 17 ont pu demeurer en Corse, 6 autres sont envoyés dans d'autres académies. C'est là une rupture dans l'histoire des enseignants stagiaires en Corse: elle n'est pas acceptable. L'argument officiel -il est impossible de stagiariser tout le monde en Corse- n'est pas dénué de fondement, sauf si l'on applique à une académie spécifique un régime spécifique : que chaque stagiaire ait la moitié d'un emploi du temps de titulaires. Dés lors la stagiarisation de tous en Corse deviendrait possible. A la rupture se substituerait alors une heureuse continuité.
Le SNALC demande que toutes les parties intéressées se retrouvent autour d'une table sous l'autorité du Recteur et que les proposition soient formalisées pour être transmise au Ministère.


Pour le Bureau Académique du SNALC,