Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

dimanche 21 septembre 2008

Réformes des lycées: qui s'opposera ?


Ne l'oubliez pas...


Rentrée scolaire: les inquiétudes du SNALC

Aujourd'hui éclatent au grand jour les profondes et très anciennes contradictions qui minent l'Education Nationale : d'une part, on se gargarise des bons, voire des très bons résultats, notamment au baccaulauréat et, d'autre part, on veut transformer radicalement la vie pédagogique des lycées...; d'une part, on veut -avec raison- revenir aux fondamentaux à l'Ecole primaire et, d'autre part, on s'apprête à faire appel aux pires options pédagogiques pour transformer le lycée: travail personnel autonome, travaux en groupes, nouvelle conception du métier d'enseignants avec doublements d'heures de présence au sein des établissements et promesses illusoires d'un bureau, d'un ordinateur et d'une connexion internet pour chaque professeur...
Nous sommes donc le dos au mur. Il faut dire non et se battre! Non aux 35 heures dans l'établissement, auxquelles s'ajouterait toute la partie invisible du travail des professeurs qui est, selon le Ministère lui-même, plus importante que les cours.

En outre, les effets néfastes des suppressions de postes se font sentir : peu de titulaires remplaçants ont obtenu un poste fixe au mouvement intra académique. La précarité touche non seulement les titulaires remplaçants, mais les titulaires d'un poste fixe victimes d'une mesure de carte scolaire et qui n'ont pas retrouvé un poste fixe, situation qui ne pourra qu'empirer.
Des situations particulières ne sont toujours pas prises en compte à l'heure actuelle (spécialisation en «Français langue étrangère », dossiers médicaux etc).
Le sort des contractuels nous inquiète au plus grand point, y compris de ceux qui ont un contrat à durée indéterminée (CDI). Nous attendons que l'engagement des autorités académiques le 24 juillet , répondant aux demandes réitérées du SNALC -réunion(s)de travail sur le barème, la grille de salaires, le suivi régulier des situations individuelles- soit respecté. Nos collègues peuvent compter sur notre vigilance et sur notre opiniâtreté.

Le Bureau académique du SNALC