Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

mercredi 6 novembre 2013

Le rattrapage, ça suffit!!!!

Le SNALC-FGAF exprime son ras-le-bol au sujet des « journées de rattrapage » auxquelles sont soumis les personnels de l'Éducation nationale. Sous le prétexte tatillon de faire effectuer une semaine complète, sans quoi probablement tous les élèves échoueraient subitement, on place personnels, parents et enseignants dans des situations ubuesques, que le SNALC-FGAF a pourtant signalées depuis fort longtemps.

Ainsi on ne sait même pas quel jour on rattrape (cela variant d'une académie à l'autre) ; ainsi l'organisation des Associations Sportives est mise sens dessus dessous ; ainsi certains établissements rattrapent des demi-journées sur des demi-journées où ils travaillent déjà ; ainsi on annonce aux personnels qu'ils rattrapent une journée qu'ils ont déjà travaillée, créant de ce fait une frustration et une colère légitimes.

Le SNALC-FGAF demande donc que l'on mette fin une bonne fois pour toutes à la pratique des journées de rattrapage. Il rappelle que si tout le temps que l'on passe à l'école à des activités annexes, à des « éducations à... », à des pseudo-accompagnements, à des interventions sur tout et parfois sur n'importe quoi... était en réalité passé à assurer l'enseignement disciplinaire auquel les élèves ont droit et dont ils ont besoin, l'École de la République se porterait certainement mieux. L'enseignement est primordial ; les rattrapages sont inutiles : ce sont deux vérités qu'il serait temps d'admettre.