Le SNALC-FGAF a pris connaissance des premiers résultats de l'enquête menée par Georges Fotinos sur le climat scolaire. Cette enquête nous apprend qu'un directeur d'école sur deux a été victime, l'an dernier, d'au moins une agression, physique ou verbale, par un parent d'élève. Cette dégradation, notre organisation la constate aussi bien en primaire qu'en collège et en lycée.
Le SNALC-FGAF dénonce depuis longtemps la place toujours croissante prise par les parents d'élèves dans le système scolaire et tout particulièrement par une certaine forme de leur représentation, phénomène qui contribue à accroître les tensions et à placer les parents dans un rôle de clients et de consommateurs vis-à-vis de l'École.
Le SNALC-FGAF, qui a toujours été favorable au dialogue entre les parents et les personnels afin de favoriser la réussite des élèves, s'est en revanche toujours élevé contre les dérives idéologiques qui sapent l'autorité des personnels : dernier mot aux parents en matière d'orientation, représentation massive des parents dans toutes les instances des établissements, financements accordés à des fédérations qui se comportent souvent davantage comme des lobbies que comme des partenaires.
Le SNALC-FGAF rappelle que l'École de la République, pour fonctionner, a besoin du soutien des parents d'élèves et non de leurs attaques perpétuelles et de leurs remises en cause répétées. À l'heure où les constats que nous faisions depuis longtemps commencent enfin à être partagés, nous demandons l'ouverture d'un groupe de travail sur le rôle et la place des parents d'élèves et de leurs représentants dans le système éducatif, afin de prendre des mesures pour restaurer l'autorité des personnels.
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