Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

dimanche 24 février 2013

LA FGAF APPROUVE L’ABROGATION DE LA JOURNEE DE CARENCE


Par lettre en date du 27 novembre 2012, la Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires (FGAF) avait alerté le Président de la République sur le caractère néfaste de la journée de carence instituée par le précédent gouvernement en cas de congé maladie pour les fonctionnaires et demandé son abrogation.
Dès lors, la FGAF ne peut que se réjouir de la décision de Madame Marylise Lebranchu d’abroger cette mesure à l’automne 2013.
Cela constitue pour elle un signe supplémentaire de la volonté gouvernementale d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires et la qualité du service public dans notre pays.
Dans cette perspective la FGAF rappelle qu’elle est prête à dialoguer sans tabou avec les pouvoirs publics afin de parvenir à ces objectifs.

Paris, le 21 février 2013


mercredi 6 février 2013

Grève du 12 février: le Snalc soutien les revendications des professeurs des écoles


Le SNALC-FGAF, qui a soutenu le projet de loi de refondation créant 60 000 postes et réinstaurant une entrée progressive dans le métier, maintient la position de bon sens qu'il a toujours défendue depuis le début en toute transparence, à savoir son opposition au décret sur les rythmes en l'état actuel, c'est-à-dire sans compensation sérieuse et sans garantie d'une journée de classe équilibrée pour les élèves comme pour les professeurs.
Il réaffirme par ailleurs que les projets de certains maires visant à mettre en place des pauses méridiennes de 2h30 ou 2h45 doivent être retoqués et qu'une lettre doit être envoyée aux DASEN pour que ces derniers y veillent.
Il demande enfin à nouveau que les professeurs des écoles perçoivent l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (ISOE), ce qui n'est qu'une juste reconnaissance de leur travail.
En conséquence, le SNALC-FGAF apporte son soutien aux personnels du premier degré qui manifesteront le 12 février sur ce mot d'ordre clair qui est le seul à traduire la réelle demande du terrain. 

Pour le second degré le Snalc revendique

http://www.snalc.fr/tract-2013-pour-le-second-degre-le-snalc-revendique,783,282.html

Pour le premier degré le Snalc revendique

http://www.snalc.fr/fichiers/202130129_tract_double_1deg.pdf

Le SNALC dit NON à la semaine de 4,5 jours sans compensation financière


 
 Le SNALC dit NON à la semaine de 4,5 jours sans compensation financière
 
 
 
À l'occasion du Conseil Supérieur de l'Éducation (CSE) consacré au projet de décret sur les rythmes scolaires dans le premier degré, le SNALC-FGAF s'est positionné contre la semaine de quatre jours et demi incluant une journée de travail le mercredi.
 
Le SNALC-FGAF a été sensible aux très nombreuses remontées issues du terrain, qui lui ont permis d'aboutir à plusieurs constats.
 
Tout d'abord, la compensation financière qui avait été promise à un moment aux professeurs des écoles, afin de pallier entre autres les dépenses qu'une telle réforme va entraîner pour ces derniers (frais de carburant, garde d'enfants, par exemple) n'est plus à l'ordre du jour. Le SNALC-FGAF ne peut l'accepter et rappelle qu'il demande une généralisation de l'ISOE à l'ensemble des enseignants de l'école maternelle et élémentaire. Cette demande semble d'autant plus légitime qu'un fonds de 250 millions d'euros minimum a miraculeusement pu être débloqué pour les mairies volontaires pour se lancer dès 2013. Quand a-t-on prévu de débloquer de l'argent pour tous les professeurs, dont le pouvoir d'achat ne cesse de baisser et les conditions de travail de se dégrader ?
 
Cette réforme n'allège en rien la semaine des élèves. Le texte laisse suffisamment de marge pour que ces derniers restent à l'école aussi tard qu'avant mais sans leur permettre d'avoir une coupure le mercredi. Le SNALC-FGAF tient à rappeler que les activités périscolaires sont tout aussi fatigantes, sinon davantage, que les activités scolaires et que, dans certaines écoles, elles se résumeront hélas bien souvent à un regroupement sous le préau, faute de mieux. La durée de la pause méridienne n'est de surcroît pas plafonnée, laissant la porte ouverte à des propositions nocives de la part des communes (une grande ville ayant déjà envisagé de demander une interminable pause méridienne de 2h30). Pour toutes ces raisons, l'objectif affiché de mieux respecter les rythmes de l'enfant - si tant est qu'une telle chose puisse être définie scientifiquement - ne semble pas atteint.
 
Cette réforme laisse entrer davantage que par le passé les collectivités locales dans l'école. Ces dernières peuvent en effet désormais faire des propositions d'organisation du temps scolaire sans même consulter les conseils d'école. De plus, les dérogations ne pourront être acceptées que si elles sont justifiées « par les particularités du projet éducatif territorial ». Le SNALC-FGAF rappelle que le nom de notre ministère est le ministère de l'Éducation NATIONALE, et non de l'éducation communale ou de l'éducation territoriale. Pour lui, le seul organe de proposition légitime est le conseil d'école.
 
Enfin, cette réforme ne fait qu'habiller différemment l'existant. Les élèves de l'école primaire ont subi depuis le début des années 70 une baisse des horaires d'enseignement (27 heures, puis 26 heures en 1990, puis 24 heures en 2008) et, corollairement, une augmentation du nombre d'activités et de disciplines.L'enseignement du français et des mathématiques à l'école primaire fait les frais de chaque réforme et plus personne n'ose nier aujourd'hui que nos élèves sont pour beaucoup en difficulté en ce qui concerne la maîtrise des fondamentaux. Il faut mettre un frein à cette tendance lourde et restaurer pour tous les heures d'enseignement. Un professeur est plus utile devant ses élèves qu'en réunion. Un professeur des écoles est plus utile quand il enseigne le français et les mathématiques, pour lesquels il est supposé avoir été bien formé, que l'anglais, discipline dans laquelle il ne fait souvent que ce qu'il peut. Si nous voulons enrayer le processus qui nous fait glisser chaque fois un peu plus bas dans les enquêtes internationales comme dans les rapports de nos propres instances d'évaluation, c'est uniquement de cette façon que nous y parviendrons et non en avalisant les baisses d'horaires antérieures.