Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

mardi 29 avril 2014

Différends avec les parents: protégeons les personnels!

Le SNALC-FGAF a pris connaissance des premiers résultats de l'enquête menée par Georges Fotinos sur le climat scolaire. Cette enquête nous apprend qu'un directeur d'école sur deux a été victime, l'an dernier, d'au moins une agression, physique ou verbale, par un parent d'élève. Cette dégradation, notre organisation la constate aussi bien en primaire qu'en collège et en lycée.

Le SNALC-FGAF dénonce depuis longtemps la place toujours croissante prise par les parents d'élèves dans le système scolaire et tout particulièrement par une certaine forme de leur représentation, phénomène qui contribue à accroître les tensions et à placer les parents dans un rôle de clients et de consommateurs vis-à-vis de l'École.

Le SNALC-FGAF, qui a toujours été favorable au dialogue entre les parents et les personnels afin de favoriser la réussite des élèves, s'est en revanche toujours élevé contre les dérives idéologiques qui sapent l'autorité des personnels : dernier mot aux parents en matière d'orientation, représentation  massive des parents dans toutes les instances des établissements, financements accordés à des fédérations qui se comportent souvent davantage comme des lobbies que comme des partenaires.

Le SNALC-FGAF rappelle que l'École de la République, pour fonctionner, a besoin du soutien des parents d'élèves et non de leurs attaques perpétuelles et de leurs remises en cause répétées. À l'heure où les constats que nous faisions depuis longtemps commencent enfin à être partagés, nous demandons l'ouverture d'un groupe de travail sur le rôle et la place des parents d'élèves et de leurs représentants dans le système éducatif, afin de prendre des mesures pour restaurer l'autorité des personnels.

Recrutement des professeurs: la catastrophe continue


Le SNALC-FGAF avait déjà exprimé sa grande inquiétude vis-à-vis du fait que tous les postes n'avaient pas été pourvus au concours exceptionnel 2014 du CAPES d'Arts plastiques. Nous anticipions que cela concernerait bien plus d'une discipline.

Le SNALC-FGAF vient d'apprendre que moins de 50% des postes ont été pourvus au CAPES de Mathématiques. Nous renouvelons notre appel à une réaction rapide et de grande envergure de la part du gouvernement pour revaloriser significativement le métier de professeur, tant en termes de rémunération qu'en termes de conditions de travail. Nous ne pouvons rester à regarder notre École publique tomber en ruine sans réagir.

Recrutement:qui veut encore être professeur?

Le SNALC-FGAF se désole des premiers résultats du CAPES exceptionnel session 2014. En effet, alors que 260 postes étaient ouverts pour la discipline « Arts Plastiques », seuls 156 candidats ont été admis. 40% des postes n'ont donc pas étépourvus !

Le SNALC-FGAF annonce déjà que ce qui vient de se passer pour les Arts Plastiques va se reproduire pour bien d'autres disciplines : il y a en effet moins d'admissibles réels que de postes ouverts en Lettres Classiques, Lettres Modernes, Histoire-Géographie et Mathématiques. Il y en a à peine plus en Anglais, Allemand, Italien, SVT, SES, Musique et Documentation.

Le SNALC-FGAF, qui a toujours défendu les concours de recrutement de la fonction publique comme voies d'accès au métier de professeur, tire donc la sonnette d'alarme : il faut absolument agir de manière rapide afin de remédier à la terrible crise de recrutement que nous traversons depuis plusieurs années, et qui, clairement, n'est clairement pas en train de se résorber, tout en maintenant, comme les jurys essaient de le faire, le haut niveau de recrutement et la sélectivité des concours.

Pour le SNALC-FGAF, cela doit passer à la fois par une revalorisation financière importante et par une remise en ordre des différents étages de notre système éducatif. Il faut desserrer le carcan idéologique qui emprisonne depuis trop longtemps l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale, soutenir sans faillir les collègues sur le terrain, restaurer leur autorité et installer enfin un climat de confiance là où, bien trop souvent, règne la défiance. Le SNALC-FGAF invite donc notre nouveau ministre à se saisir de ce dossier de toute urgence afin de stopper, au plus vite, l'hémorragie.

dimanche 27 avril 2014

Réforme des rythmes scolaire...

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF ont pris connaissance du projet de décret visant à « assouplir » la réforme des rythmes scolaires. Si nous partageons la volonté affichée par Benoît Hamon de faire en sorte que tous les élèves progressent dans les apprentissages fondamentaux, nous ne voyons toujours pas en quoi la réforme des rythmes scolaires y contribuerait.

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF ne se satisfont donc pas du dispositif proposé, qui ne règle aucun des problèmes majeurs posés par la réforme, problèmes que nos organisations avaient depuis longtemps anticipés. En effet, le financement n'est toujours pas assuré, les inégalités entre communes riches et communes pauvres, entre communes urbaines et communes rurales toujours pas résorbées.

Le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF dénoncent surtout le fait que les professeurs des écoles se voient de plus en plus dépossédés de l'organisation des apprentissages scolaires, qui sont primordiaux, pour des raisons essentiellement économiques et idéologiques. La réduction possible des vacances d'été (qui peut même être imposée à certaines écoles contre l'avis du conseil d'école) est également pour nous un point inacceptable.

En conséquence, et à partir du moment où l'horaire d'enseignement hebdomadaire demeure de 24h, le SNALC-FGAF et le SNE-FGAF continuent de demander l'abrogation du décret et revendiquent que ce soient les conseils d'école qui décident de l'organisation du temps scolaire, y compris en maintenant s'ils le souhaitent la semaine de 4 jours.