Pourquoi ce blog ?

La réponse est simple, le SNALC existe en Corse, il est d'ailleurs l'une des deux forces syndicales majoritaires, et ce depuis longtemps.Les élections aux CAPA de 2011 confirment notre implantation (19 siéges pour le SNALC)
Malgré ce fait irréfutable, comme vous l'avez sans doute constaté nous n'apparaissons pas souvent dans la presse quotidienne locale et encore moins sur la télévision publique.
Nous utilisons donc ce blog pour diffuser ce que les medias nous refuse, c'est à dire faire entendre votre voix.
Merci de nous aider à diffuser ce blog.

samedi 14 février 2009

SNALC : la formation des professeurs

Le SNALC souhaite une clarification dans le débat sur la formation des maîtres. A l'heure actuelle, nous ne sommes satisfaits ni par l'lUFM tel qu'il fonctionne ni par le projet du Ministère de l'Education Nationale dans ce domaine.
Ainsi nous pensons que le nouveau CAPES s'inscrit dans le processus de nivellement par le bas que, seul depuis des décennies, le SNALC ne cesse de dénoncer :

1°) Les connaissances disciplinaires : la mastérisation est une bonne chose, la licence ne remplissant plus son office. (Encore faudrait-il s'interroger sur les insuffisances de la licence). Cependant, les connaissances disciplinaires ne seraient plus vérifiées qu'aux épreuves écrites du CAPES dont le nombre subirait une réduction drastique; de surcroît, elles seraient entrelardées de questions non disciplinaires.

2°) La pédagogie : quant à l'oral, les deux épreuves dotées de coefficients supérieurs, l'une à caractère prétendument pédagogique (comme si la pédagogie pouvait se pratiquer hors élèves), l'autre censée vérifier « la connaissance des valeurs et exigences du service public, du système éducatif et de ses institutions » mais surtout « l'aptitude du candidat à exercer son métier dans le second degré », épreuve subie devant un jury composé de « membres de la société civile ou d'administratifs ». ... L'année de stage disparaissant, nos futurs professeurs seront alors bien désarmés pour mener à bien leurs missions.

On le voit : ce projet est de nature à éliminer des candidats les plus attachés à la maîtrise d'un savoir de haut niveau et à favoriser ceux qui se soumettent plus facilement au modèle pédagogique dominant. Conçu pour corriger les défauts des IUFM actuels, ce projet risque fort de les aggraver.

Il est à craindre que la pensée unique dans le domaine pédagogique, ayant perdu une bataille dans le primaire, tente de reprendre l'avantage dans le second degré. En vérité, le danger de ce projet de CAPES, c'est d'en arriver à évaluer plus la souplesse dorsale des futurs enseignants que leur qualité intrinsèque.



le 13 février 2009
Le Bureau académique du SNALC

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