Ce n’est qu’un incident tristement ordinaire, mais il a le mérite de bien exprimer le degré de détérioration des rapports humains entre partenaires naturels de l’Ecole. Aussi, le SNALC ne se résout-il pas à le laisser retomber dans l’oubli.
Dans un collège du Nord, un professeur, injurie, gifle un élève, le père porte plainte, le professeur est mis en garde à vue 24 heures, puis mis en examen : il sera défère devant un tribunal fin mars.
Quel rapport, quelle cohérence entre l’irrespect de l’élève, la réaction du maître et les foudres de la justice ?
Une Ecole et une justice qui se prêtent à cet enchaînement aberrant des psychodrames sont, à nos yeux, malades et semblent bien condamnées à ne jamais pouvoir se reformer profondément et durablement. Pour s’en tenir à l’Ecole, elle doit aujourd’hui prendre en charge bien des échecs psychologiques et sociaux, mais comment le pourra-t-elle si elle se montre incapable d’apprécier elle-même les frictions de la vie scolaire et abandonne ses maîtres à la justice ? Ne possède-t-elle pas en elle-même les moyens de résoudre ce genre de situations ?
Une Ecole qui agit ainsi est en pleine confusion des hiérarchies naturelles et intemporellement nécessaires et ne saurait, en conséquence, élever (qu’on songe au sens primitif du verbe « tirer vers le haut ») enfants et adolescents qui lui sont confiés.
Est-il vraiment trop tard pour en prendre conscience ?
Dans un collège du Nord, un professeur, injurie, gifle un élève, le père porte plainte, le professeur est mis en garde à vue 24 heures, puis mis en examen : il sera défère devant un tribunal fin mars.
Quel rapport, quelle cohérence entre l’irrespect de l’élève, la réaction du maître et les foudres de la justice ?
Une Ecole et une justice qui se prêtent à cet enchaînement aberrant des psychodrames sont, à nos yeux, malades et semblent bien condamnées à ne jamais pouvoir se reformer profondément et durablement. Pour s’en tenir à l’Ecole, elle doit aujourd’hui prendre en charge bien des échecs psychologiques et sociaux, mais comment le pourra-t-elle si elle se montre incapable d’apprécier elle-même les frictions de la vie scolaire et abandonne ses maîtres à la justice ? Ne possède-t-elle pas en elle-même les moyens de résoudre ce genre de situations ?
Une Ecole qui agit ainsi est en pleine confusion des hiérarchies naturelles et intemporellement nécessaires et ne saurait, en conséquence, élever (qu’on songe au sens primitif du verbe « tirer vers le haut ») enfants et adolescents qui lui sont confiés.
Est-il vraiment trop tard pour en prendre conscience ?
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