A l'issue du Congrès national du SNALC
qui s'est tenu à Nice du 2 au 6 avril 2012, François PORTZER,
professeur agrégé d'histoire-géographie, a été réélu pour trois ans à la
tête du SNALC-FGAF.
Confirmé dans ses fonctions et
entouré d'un Bureau national renouvelé et rajeuni, le Président
national du SNALC-FGAF a réaffirmé, dans la perspective des prochaines
élections professionnelles de 2014, la volonté de son organisation de
devenir le point de rassemblement des vrais défenseurs de l'Ecole
Républicaine.
C'est pourquoi le syndicat a décidé d'élargir désormais son champ de syndicalisation à
tous ceux, professeurs du primaire comme du secondaire, chefs
d'établissements comme inspecteurs ou encore personnels administratifs
de l'Education nationale, qui croient en une Ecole de la République
ouverte à tous, fondée sur la transmission du savoir et la valorisation
de l'effort.
Dans cet esprit, le SNALC s'opposera
dans toutes les instances où il siège, au Conseil Supérieur de
l'Education en particulier, au pédagogisme et à toute forme
d'apprentissage relevant d'expérimentations nocives pour les élèves.
Dans le 1er degré le SNALC affirme dès à présent sa volonté de revenir à des méthodes traditionnelles d'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul,
méthodes qui ont permis par le passé à tous les enfants, notamment ceux
issus de milieux culturellement défavorisés, d'appréhender la suite de
leurs études dans de bonnes conditions.
Totalement indépendant des partis
politiques et ne bénéficiant d'aucune subvention, le SNALC-FGAF, fort
de ses 340 élus académiques et nationaux, entend donc ainsi continuer à
participer activement au débat sur l'Ecole, quelle que soit la couleur
politique du prochain Président de la République.
Le SNALC a enfin rappelé son
attachement à la Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires (FGAF),
seule organisation syndicale de fonctionnaires politiquement autonome,
et son refus de rejoindre une quelconque confédération syndicale
politisée.